Depuis maintenant quelques jours, Nicolas Sarkozy est victime de “Google Bombing“.  Tapez “trou du…”  (avec ou sans le mot  auquel nous pensons tous) sur Google et vous comprendrez.

La démonstration est encore plus explicite si au lieu de valider votre recherche avec le bouton “Recherche Google“, vous utilisez “J’ai de la chance“.

Les auteurs de ce mouvement ont joué avec l’algorithme de Google pour lier ces mots clefs au compte Facebook du président.  Et, même si l’on pourrait croire l’inverse, il ne s’agit pas de cracking mais d’une utilisation malicieuse du célèbre moteur de recherche pour exprimer son opinion politique.

Google déplore l’utilisation de cette technique mais ne fera rien pour changer l’ordre d’apparition pour cette recherche. La preuve : si vous tapez “fils a papa”, le 3ème résultat donné par Google est la page personnelle de Jean Sarkozy, qui paye ainsi sa candidature à la tête de l’EPAD… en octobre 2009 !

Le président avait déjà subi ce genre de désagrément fin juillet 2009. Le Google Bombing a également fait d’autres victimes. La plus célèbre reste l’ancien président des États-Unis George W. Bush dont une biographie apparaissait par le biais de la requête “miserable failure” (échec lamentable).

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