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Astuces, utilitaires, tutoriels, jeux, vidéos… que du bon pour apprendre et se divertir !

Affichage des articles marqués internet

Un “trolleur”, en Informatique, est une personne qui s’amuse à pourrir une discussion (un forum, un tchat…) en alimentant artificiellement des polémiques. Son objectif est de saouler délibérément ceux qui lisent ses propos.

On croise ce genre d’individu très fréquemment sur Internet. C’est une plaie du Web.

Comme les produits de Microsoft sont souvent la cible des trolleurs, à raison ou à tort, je vous laisse juge, l’entreprise a décidé de contre attaquer avec cette vidéo plutôt amusante qui renverse un peu les rôles.

Bon, il vaut mieux avoir quelques notions d’anglais pour tout bien comprendre…

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Je suis actuellement dans une furieuse phase de rétro-gaming. C’est à dire que je mets à jour les émulateurs qui me permettent de rejouer aux jeux d’arcade qui ont baigné ma jeunesse. A tel point d’ailleurs, que je vais commander au père noël, le fameux X-Arcade, mais je vous en reparlerai bientôt…

C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui ce grand classique qui reste indémodable : “Snow Bros”. C’est un “Bubble Bobble like” dans lequel vous devez éliminer tout ce qui se ballade dans chaque tableau, à l’aide de boules de neige.

Il a pas mal de bonus pour améliorer votre personnage, ainsi que des boss tous les 10 tableaux.

Le portage est vraiment fidèle, même si j’ai noté quelques ralentissements lorsqu’il y a beaucoup d’effets visuels à l’écran. Mais rien qui vous empêchera de jouer dans de bonnes conditions.

Une fois le jeu lancé, il faut cliquer avec le bouton gauche de la souris pour ajouter un crédit et démarrer. Ensuite, utilisez les flèches du clavier pour déplacer le personnage et “espace” pour lancer les boules de neiges.

Les jeux vidéo, c’est comme le vélo : il suffit de s’y remettre pour retrouver instinctivement la main. Avec mon crédit, j’ai compété les 10 premiers niveaux et terrassé le premier boss. Ça revient vite !

Jouer maintenant !

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La Fondation Mozilla présente un nouveau projet baptisé Mozaic, qui propose de repenser le mécanisme de gestion des favoris.

Comment sauvegarder une page web pour la rendre disponible par la suite ? Telle est la question que Mozilla souhaite réexaminer. Pour ce faire, les ingénieurs ont passé au crible les différentes solutions qui existent actuellement, comme Readable, Pinterest ou Tumblr, lesquelles présentent une approche différentes des traditionnels favoris.

Pour la fondation, le but est donc de repenser les systèmes existants, déjà implémentés au sein du navigateur Firefox, et plus particulièrement l’historique de navigation, ainsi que la fonctionnalité Tab Groups.

Christopher Lee, designer chez Mozilla, explique que les mécanismes actuels ne seraient pas satisfaisants à plusieurs niveaux. D’une part certains internautes seraient plus à l’aise avec une représentation graphique de leurs favoris. D’autre part le gestionnaire de favoris s’ouvre actuellement au sein d’une nouvelle fenêtre et ne serait pas mis en valeur dans l’interface utilisateur. Mr Lee ajoute que la conception du gestionnaire encourage par ailleurs une hiérarchie par dossier et sous-dossiers peu pratique.

Mozaic est divisé en trois sections : les favoris, les groupes d’onglets ainsi que l’historique. Christopher Lee explique que l’interface s’inspire de celle du logiciel iTunes pour les affichages des albums. Ainsi les sites Internet ajoutés à Mozaic pourront être affichés sous la forme de vignettes ou d’une simple liste avec un panneau de prévisualisation sur la droite listant les informations relatives à chaque lien (vignette, date, dossier, mot-clé…).

Mozaic est actuellement publié en version expérimentale au sein du répertoire GitHub. A terme, Mozilla pourrait décider de l’implémenter par défaut dans une prochaine version de Firefox.

Pour l’installer, rendez vous sur le github et téléchargez le fichier xpi. Une fois téléchargé, allez dans “Outils > Modules complémentaires”. Cliquez sur la roue dentée et sélectionnez le fichier xpi.

Une fois installée, un lien va apparaître dans le menu Marque-pages :

Source : Clubic.com.

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Groupon.com est un site proposant des offres à prix réduits. Son principe est basé sur le concept d’achat groupé.

L’achat groupé est un type d’achat où un groupe de personnes s’unissent pour obtenir une remise substantielle sur un produit. Pour prendre un exemple connu, ce concept est celui des mandataires auto, qui vous proposent des voitures à prix réduits.

Ce site propose donc des offres sur les restaurants, les hôtels, les créations de sites…, en fonction de la ville où vous habitez.

Cependant, en surfant un peu sur Internet, je suis tombé sur plusieurs sites qui expliquent que “Groupon est une arnaque“. En effet, il s’avère que les prestations ne sont pas toujours à la hauteur de l’annonce.

Pour ma part, je n’ai pas encore testé. N’hésitez pas à donner votre avis sur ce site, que ce soit négatif ou positif, via les commentaires.

Je vous redonne le lien : groupon.com.

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Emily et le Labyrinthe Magique est à la fois un jeu d’action et de réflexion, avec une pincée d’Halloween dedans (c’est de saison).

Emily est une gentille petite sorcière qui se retrouve perdue dans un labyrinthe magique dont elle doit s’échapper. Son balaie n’est pas très maniable et elle ne peut se diriger qu’en ligne droite.

Il va falloir l’aider à attraper les clés qui lui permettront de sortir de chaque niveau. La récolte des bonbons n’est pas nécessaire mais peut vous permettre de rendre le jeu un peu plus difficile, si vous vous lancez dans la récolte.

Il y a apparemment 24 niveaux à compléter. A l’heure où je rédige ce billet, je n’en suis qu’à la moitié.

Utilisez les flèches directionnelles pour déplacer la petite sorcière.

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Généalogie

5 commentaires

Jusqu’à il y a quelques années, mes lointains ancêtres ne m’intéressaient pas vraiment. J’avais bien essayé de “cartographier” la famille proche sur un vulgaire tableau Excel mais je n’étais pas allé plus loin. Je trouvais ça abominablement chronophage (je me souviens d’un collègue qui prenait tous ses vendredis pour aller consulter des microfilms en salle de lecture aux Archives Départementales, affreux !) et inutile.

Et puis c’est comme tout, le temps passe, on vieillit et on change. Les événements de la vie nous conduisent souvent à revoir nos positions sur certaines choses. C’est malheureusement parfois dans des circonstances dramatiques que ça se produit. Pour moi, c’est au décès du fils d’un de mes cousins, emporté en 2 mois par une saloperie de cancer foudroyant. A peine 20 ans et toute la vie devant lui. C’est donc à cette occasion que j’ai voulu montrer à mes fils qui était ce “Julien” dont ils entendaient beaucoup parler mais qu’ils n’avaient jamais rencontré.

J’ai rouvert mon vieux fichier Excel tout poussiéreux et je me suis aperçu que le travail entrepris des années auparavant n’avait aucune utilité : fait à la va-vite, ne contenant que les ascendants directs, aucune date, fichier plus mis à jour depuis des lustres, etc. Bref, le néant total direction poubelle, et on reprend tout à zéro.

Je vous propose dans ce billet quelques pistes pour vous mettre le pied à l’étrier. Il ne s’agit-là que d’un point de vue personnel basé sur mon expérience, il ne faut donc pas prendre ça comme référence universelle…

  • Collecter un maximum d’informations dans l’entourage

Grâce au livret de famille pour commencer, mais aussi en passant les “anciens” à la question, tant qu’ils sont toujours là et que leur mémoire est encore opérationnelle. Il est indispensable de remonter au moins jusqu’au début du 20ème siècle, au-delà (avant 1905, en gros) ce sont les archives numérisées qui prendront le relais. Pourquoi 1905 me direz-vous ? Tout simplement parce que la majorité des départements qui permettent d’accéder aux archives “en ligne” ne proposent actuellement pas d’informations plus récentes. La loi a pourtant évolué en 2008, fixant à 75 ans le délai de “confidentialité” initialement à 100 ans ; nous devrions donc pouvoir accéder aux informations (actes de naissance et de mariage) jusqu’en 1937 mais il n’en est rien dans la réalité. S’agissant des actes de décès, ils devraient être tous consultables sans délai ; c’est en principe le cas en mairie mais pas en ligne, dommage. En ce qui concerne les informations à récupérer : nom, prénoms, date et lieux de naissance/mariage/décès, et si possible aussi les photos.

  • Explorer les archives numérisées

Si comme moi vous avez la chance que votre famille ait ses racines dans un département qui propose la consultation en ligne (liste accessible ici), vous pouvez vous frotter les mains, mettre des sous de côté pour acheter un bon écran et prendre rendez-vous chez l’ophtalmo car vos yeux vont être mis à rude épreuve ! Méthode :

– Vous connaissez précisément la date et le lieu d’un événement (naissance, mariage, décès). Rendez-vous sur le site des archives du département concerné. En général, les sites permettent de sélectionner la commune et la période recherchée. La liste des documents numérisés correspondants est alors proposée. En cliquant sur le lien, une nouvelle fenêtre s’ouvre et affiche (via une appli en Flash le plus souvent) le contenu numérisé. Vous pouvez la plupart du temps zoomer, modifier la luminosité et le contraste, faire des rotations, changer de page… certains sites proposent en plus de récupérer un “permalink” que vous pourrez réutiliser pour retrouver rapidement l’acte en question. Au départ je me contentais de noter la référence du document avec le n° de la page, à présent je récupère carrément l’image de l’acte (simple copie d’écran par exemple). Histoire de pouvoir le consulter à nouveau si besoin, même sans accès à Internet. Et puis aussi parce que je me dis que ces documents ne seront peut-être pas accessibles indéfiniment

– Vous avez une vague idée de la date. Si elles sont disponibles, explorez les tables décennales à la recherche de l’événement souhaité et, une fois trouvé, cherchez l’acte dans le registre correspondant. En l’absence de tables décennales, armez-vous de patience et consulter le ou les registres. Je ne sais pas si la méthode est bonne, mais moi je commence les recherches par la fin du registre.

– Vous n’avez aucune idée de la date et ou du lieu. A moins que cet événement ne soit capital pour la suite de vos recherches, laissez-le tomber. Peut-être qu’en explorant d’autres individus ou événements vous glanerez de nouveaux éléments. Mieux vaut ne pas rester trop longtemps bloqué sur une même recherche sinon vous allez vous user, vous dégoûter… Maintenant, si vous êtes patients, vous pouvez aussi faire des recherches dans les recensements qui représentent une source très intéressante car regroupant diverses informations (date de naissance ou âge, métier, parfois le lieu de naissance, etc.) sur plusieurs individus en même temps. Attention : ces recensements étaient réalisés tous les 5 ans environ, on peut donc “louper” des personnes (enfants morts jeunes, par exemple)…

  • Principaux documents numérisés

– Les registres paroissiaux ou BMS (baptêmes, mariages, sépultures) tenus par les églises jusqu’en 1792.
– Les registres d’état civil ou NMD (naissances, mariages, décès) à partir de fin 1792.
– Les tables décennales, offrant un index des événements de la décennie. Elles existent depuis 1802 environ et complètent les tables annuelles incluses dans les registres.
– Les listes de recensement de la population.

  • Attention

A l’occasion de vos recherches vous vous rendrez compte que les registres sont loin d’être exempts d’erreurs : on y trouve parfois des fautes dans les noms (que nos ancêtres ne savaient parfois pas écrire eux-mêmes), les dates (date de naissance différente entre l’acte de naissance et l’acte de décès), les lieux. Sans parler des pages détériorées ou manquantes, des tables récapitulatives “oubliant” de mentionner certains événements, etc. Les officiers d’état civils et les curés de l’époque étaient loin d’être parfaits et n’avaient pas forcément à l’esprit que leur mission paperassière aurait une telle importance aux yeux des générations futures. Et puis parfois ils devaient abuser un peu sur le “jaja”, car la rédaction de certains actes peut laisser supposer que leur rédacteur n’était pas dans son état normal !

  • Chercher dans les généalogies existantes

Les sites de partage de généalogie sont nombreux. La plupart requièrent de s’inscrire, beaucoup sont payants. Je ne les listerai pas tous, uniquement ceux que je fréquente :

Geneanet.org : après inscription (gratuite), on peut consulter les arbres et contacter leur auteur gratuitement. L’accès à certaines informations (actes) peut être payant ou réservé aux membres ayant souscrit à un abonnement payant.

Mes-arbres.net (site du CDIP, éditeur de l’outil Généatique) : sans inscription, la consultation des arbres est gratuite et on peut contacter les autres utilisateurs gratuitement. Le site permet aussi de créer gratuitement son arbre en ligne, manuellement, via import au format Gedcom, ou directement exporté depuis l’outil maison Généatique.

Planete-genealogie.fr (site de BSD Concept, éditeur de l’outil Heredis) : sans inscription, la consultation des arbres est gratuite et on peut contacter les autres utilisateurs gratuitement ! Le site ne permet pas de créer son arbre manuellement, cette opération passe par un outil associé à Heredis mais qui peut aussi être téléchargé gratuitement et associé à n’importe quel autre outil de généalogie.

Cybergenealogie.fr : après inscription (gratuite), on peut télécharger les fichiers Gedcom des autres utilisateurs référençant un patronyme recherché. Très pratique pour récupérer des branches communes complètes sans avoir à les re-saisir, ce qui est potentiellement source d’erreur.

  • Stocker les informations collectées

Récupérer des données c’est une chose, mais pour en faire quoi ? Les stocker sur de vulgaires post-it, dans un beau carnet à petits carreaux ou encore dans un fichier Excel ? Non, ce n’est pas sérieux ! L’intérêt de ces recherches est de mieux connaître ses racines. A force de les parcourir, le généalogiste y parvient rapidement, mais quid des autres ? Car après tout, ce n’est généralement pas que pour soi-même que l’on entreprend ce genre de recherches, c’est aussi pour toute la famille. Et rien ne vaut un bel arbre stylisé avec des photos pour susciter l’intérêt et montrer les choses sous une forme assez concrète… D’accord, il est toujours possible de faire ça à la main, avec une règle, une plume et un encrier, mais n’est-ce pas plus simple avec un outil informatique digne de ce nom ? Surtout si l’arbre est voué à régulièrement s’enrichir tant vers le bas (la descendance) que vers le haut (l’ascendance).

Je me suis donc mis en quête d’un outil permettant de saisir facilement les individus, les accompagner de photos, pouvoir éditer de jolis arbres, gérer les “branches”. Sans être aussi exploité que les jeux ou la bureautique, la généalogie n’est pour autant pas oubliée par les éditeurs. Encore faut-il trouver le “bon” produit à un prix raisonnable et correspondant au besoin qui est le nôtre. Là encore, je ne vais pas lister tous les produits, uniquement ceux que j’ai eu l’occasion de tester.

Heredis (édité par BSD Concept) : puissant et simple d’utilisation. Permet d’éditer de jolis arbres, des livres illustrés rédigés automatiquement racontant l’histoire familiale en parallèle avec les grands événements de l’histoire de France, les grandes inventions, etc. Associé à l’outil Planete-Genealogie fourni, il est possible de publier sa généalogie sur le net (site Planete-Genealogie.fr).
Tarifs, à titre indicatif : gratuit pour la version PC démo limitée à 50 individus, 39.90€ pour la version PC standard (« bleue »), 99.90€ pour la version PC complète (« 13 PRO »), gratuit pour la version iPhone/iPad et 59.90€ pour la version MAC.

Généatique (édité par CDIP) : très puissant, très configurable, plus complexe (limite un peu « brouillon ») à utiliser qu’Heredis, mais offre beaucoup plus de formats d’arbres que ce dernier.
Tarifs, à titre indicatif : gratuit pour la version découverte limitée à 50 individus, 24.95€ pour la version limitée à 500 individus (« Classique 500 »), 84.95€ pour la version limitée à 1500 individus (« Classique 1500 ») et 129.90€ pour la version complète (« Prestige »). Appli à télécharger, mais moyennant entre 15 et 20€ supplémentaires, il est possible d’acquérir le produit en « coffret ».

FamilyTreeBuilder (édité par MyHeritage) : Petit, assez pratique à utiliser, mais requiert la création d’un compte, même si l’on ne souhaite pas utiliser la fonctionnalité de sauvegarde en ligne/publication de l’arbre sur le site de MyHeritage. Vous noterez au passage que j’ai volontairement omis de parler de ce site un peu plus haut (rubrique « Chercher dans les généalogies existantes ») car la consultation des arbres est soumise à un abonnement payant. Dommage, ce d’autant qu’il me semble que cela n’a pas toujours été le cas. Une dernière chose : contrairement aux deux précédents outils, celui-ci ne reconnaît pas les dates du calendrier républicain, il faut donc les convertir en dates du calendrier grégorien (à l’aide de ce site, par exemple).
Tarif : gratuit et sans limitation du nombre d’individus. Pas mal du tout pour débuter.

  • Outils de création d’arbres “en ligne” :

Geneanet.org : gratuit.

Mes-arbres.net : gratuit.

MyHeritage.fr : gratuit jusqu’à 250 individus.

Voilà, j’espère que ce petit billet vous aura donné l’envie de consacrer un peu de temps à retrouver vos racines !

Si vous connaissez d’autres combines, sites ou logiciels qui permettent au généalogistes en herbe (ou aux pros) d’avancer dans leurs recherches, n’hésitez pas les signaler dans les commentaires de ce billet.

Ce billet plutôt conséquent a été rédigé par Damien. C’est vraiment du beau boulot !

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Je ne vais pas vous faire l’injure de vous présenter Google, l’une des plus grosses entreprises au monde. Avec son moteur de recherche et la multitude de services qu’elle héberge, cette boîte représente quasiment à elle seule Internet ! Et elle le revendique d’ailleurs…

Son gigantisme nécessite des infrastructures hors du commun et une consommation hallucinante d’énergie. Tout se passe dans ses fameux “Data Centers” qui sont disséminés un peu partout dans le monde, surtout sur le territoire des États Unis.

Récemment, Google a décidé d’offrir aux internautes de magnifiques clichés de ses installations qui sont regroupées sur le site google.com.

Toute cette démesure est impressionnante et vaut largement le coup d’oeil :

J’ai passé de longues minutes à farfouiller dans la galerie de photos. Les images sont vraiment stupéfiantes, presque irréelles.

Repéré sur pro.clubic.com.

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Vous avez sûrement déjà reçu des mails ressemblant étrangement à votre fournisseur d’accès ou encore à votre banque. Ceci est une tentative de “phishing”.

Face à ce fléau moderne, des plateformes de signalement ont été mises en place. Cet article a pour but de présenter ces nouvelles arnaques et surtout comment les signaler.

Tout d’abord des petites précisions :

Que cachent ces messages que l’on reçoit par messagerie ou par téléphone ?

Il peut s’agir de simples courriers publicitaires non sollicités, que l’on appelle aussi des “spam” ou pourriels.
Il peut aussi s’agir de tentatives d’escroquerie par courrier électronique ou par SMS. Dans ce cas, leur auteur va tenter de récupérer de l’argent par divers moyens ou vous inciter à ouvrir un fichier contenant un virus informatique.

Comment identifier les tentatives d’escroquerie par message électronique ?

Les pratiques les plus fréquentes sont désignées sous le nom de “scam” (escroquerie) ou de “phishing”.
Un inconnu vous envoie un e-mail pour vous proposer de servir d’intermédiaire, contre rémunération, pour une transaction financière internationale, ou de récupérer votre gain à une loterie ou encore de le contacter pour percevoir un héritage.
Vous êtes invité à communiquer vos coordonnées, puis il vous sera demandé de verser une avance ou des frais quelconques, sans que vous n’obteniez rien en retour !

En quoi consiste le “phishing”?

Le “phishing” ou hameçonnage consiste pour le fraudeur à se faire passer pour un organisme qui vous est familier (banque, administration fiscale, caisse de sécurité sociale…), en utilisant son logo et son nom. Vous recevez un e-mail dans lequel il vous est demandé de “mettre à jour” ou de “confirmer suite à un incident technique” vos données, notamment bancaires.

Source CNIL

Face à ces tentatives de phishing, il existe des plate-formes de signalement et d’information :

  • Signal-Spam.fr: cette plate-forme est un partenaire de la CNIL, inscrivez vous gratuitement et téléchargez une extension pour votre logiciel de messagerie de type Outlook. Un bouton “Signal Spam” apparaîtra sur votre boîte électronique. Il vous suffira de sélectionner le message douteux et de cliquer sur ce bouton. Si vous utilisez un système de messagerie sur Internet de type Yahoo, Hotmail, Gmail ou laposte.net, vous pourrez remplir le formulaire de signalement en ligne et copier-coller le spam reçu.
  • Internet-signalement.gouv.fr : via cette plate-forme, vous pouvez transmettre des signalements de contenus ou de comportements illicites auxquels vous vous seriez retrouvés confrontés au cours de votre utilisation d’Internet.
  • 33700 Spams SMS : ce site a pour objectif d’informer sur ce qu’est le spam par SMS et d’expliquer ce qui doit être fait pour lutter contre. Vous pouvez envoyer directement un SMS au 33700.
  • Et cas de doute, vous pouvez faire appel à INFO ESCROQUERIES au 0811 02 02 17 (coût d’un appel local) : des policiers et des gendarmes spécialisés répondront à vos questions.

Ce qu’il faut faire face à une tentative de phishing :

  • Signaler le spam sur les plates-formes correspondantes ! Ceci permettra sûrement à d’autres de ne pas se faire avoir.

  • Avertir l’organisme copié. Il suffit souvent d’aller sur le site du fournisseur et de chercher l’adresse mail dédiée à ce signalement.

    • Pour Orange : abuse@orange.fr
    • Pour SFR : emailsuspect@sfr.com
    • Pour Bouygues : abuse@bbox.fr
    • Pour labanquepostale : alertespam@labanquepostale.fr
    • Pour credit mutuel : phishing@creditmutuel.fr

    N’hésitez pas à nous donner les adresses emails pour compléter la liste

  • Indiquer le mail comme courrier indésirable dans votre messagerie

Pour éviter au maximum ces arnaques, voici des bonnes pratiques à avoir :

  • Munissez vous d’un outil anti-spam (Exemple : spamihilator) et d’un anti-virus à jour.
  • N’ouvrez pas les pièces jointes d’un mail suspect.
  • Positionnez votre souris sur les liens dans les mails et vérifiez l’url avant de cliquer dessus (si les urls sont suspectes : ne cliquez pas).
  • Pour les mails de votre banque, votre fournisseur d’accès Internet ou autres,  créez des règles pour les déplacer dans un autre répertoire de votre messagerie. Comme cela vous identifiez les mails de confiance et les mails pour lesquels il faut faire attention.
  • Consultez régulièrement les alertes sur les sites de vos fournisseurs, banques et autres pour être au courant des types d’arnaques en cours.

D’autres types de tentative de phishing existent, les “vishing” par appel téléphonique, et les “smishing” par SMS. Souvent, on vous appelle puis soit on vous demande d’appeler au numéro indiqué, soit on raccroche avant même que vous n’ayez eu le temps de répondre pour vous inciter à rappeler. Cependant, les numéros utilisés sont des numéros surtaxés. Vous trouverez ci-dessous les types de numéro et les tarifs associés :

  • 0800, 0800, 0804, 0805, 0809, 10## : appel gratuit (numéros verts)
  • 0810, 0811, 0819 : prix d’un appel local (numéros azur)
  • 0860 : 0,10 € la 1re minute puis 0,02 € les minutes suivantes
  • 0820, 0821, 083664, 089064 : 0,12 € TTC/min maxi (7,20 € par heure, numéros indigo)
  • 0825, 0826, 0884, 0890, 089071 : 0,15 € TTC/min maxi (numéros indigo)
  • 0870, 0871, 0873, 0874, 0875 : tarification selon opérateur (voix sur réseau IP)
  • 0836 : 0,56 € TTC/min maxi
  • 0891 : 0,30 € TTC/min maxi
  • 0892 : 0,34 € TTC/min maxi
  • 0893 : 0,75 € TTC/min maxi
  • 0897 : 0,60 € TTC maxi
  • 0898 : 1,20 € TTC maxi
  • 0899 : 1,35 € TTC par appel + 0,34 € la minute (20,4 € par heure)

Pour signaler ce genre de phishing, utilisez la plate-forme 33700. Le principe est de transférer le SMS au 33700 ou de donner le numéro d’appel par sms au même numéro. Pour les utilisateurs d’Android, il existe des applications anti-spam fournies par les opérateurs. Je possède celui de Bouygues et c’est très pratique.

Je terminerai ce billet avec des liens utiles :

  • Surfez intelligent : site permettant de vous donner toutes les bonnes pratiques pour surfer intelligemment.
  • OPT-IN – Forum email, spam, antispam : forum de discussion sur les thèmes : email, spam, pourriel, loi, opt-in, anti-spam, logiciel anti-spam, emailing.
  • Logiciel antispam : comment choisir correctement son logiciel anti-spam : les points importants du logiciel anti-spam, les techniques anti-spam, les solutions anti-spam, les recommandations et la sélection de logiciel anti-spam.
  • Guide anti-spam : ce guide concis reprend les informations à connaître sur le spam et les logiciels anti-spam : définition, statistiques, coûts, techniques et solutions pour l’éviter.
  • Caspam : encodeur d’adresses de courrier électronique.
  • Antispam mode d’emploi : conseils pratiques de lutte contre le spam : comment identifier le spammeur, modèles de courriers en français et en anglais, ressources en ligne.
  • Euro Cauce : pétition du collectif “European Coalition Against Unsolicited Commercial Email” contre le courrier non sollicité et pour la modification des dispositions de l’UE le régissant.
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Vous avez sûrement déjà vu les nouvelles publicités pour Internet Explorer 9.

Pour ma part, je trouve que Microsoft veut faire un peu comme Google a fait pour présenter Chrome, mais ce n’est pas l’objet de cet article.

En surfant, j’ai trouvé cette petite vidéo qui refait la publicité de IE9 en plus “honnête”, à vous de juger :

http://www.youtube.com/watch?v=JyGP0ZyxF5E

Alors, êtes vous d’accord avec cette nouvelle version ?

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Je ne sais pas vous, mais pour ma part, mon Firefox est bourré de modules en tout genre qui me permettent de lui ajouter des fonctionnalités ou de bloquer les pubs par exemple.

Aujourd’hui, j’aimerai vous en présenter un que j’ai découvert il y a peu : About:me

Une fois installée, ce plugin va analyser tout votre historique depuis l’installation du navigateur et en faire quelques graphiques pour vous donner une idée de l’usage que vous faite d’Internet.

On y retrouve donc par exemple les sites les plus visités avec le nombre d’ouverture :

Ou encore à quelles heures vos connexions sont les plus importantes :

Vous pourrez aussi consulter vos statistiques de téléchargements avec les types de fichiers téléchargés et les quantités.

Pour voir vos données personnelles, rendez vous sur addons.mozilla.org et installez le plugin. Tapez “about:me” dans la barre du navigateur.

Merci à Yann120 pour le partage.

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