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C’est assez rare pour le signaler, Nicolas Dupont-Aignan encourage tous les internautes à “télécharger au maximum” du contenu illicite pour lutter contre l’HADOPI, allant même jusqu’à mettre au défi le gouvernement de “fermer toutes les connexions Internet de centaines de milliers de personnes”.

Ce parlementaire est député de l’Essonne, Maire d’Yerres et président de “Debout la République” qui a recueillie 4,15 % des suffrages au soir du premier tour de l’élection régionale de 2010 en Île-de-France.

Outre l’aspect légèrement démagogique (voire plus) de sa déclaration, c’est bien la première fois que j’entends un homme politique inciter les internautes à plonger dans illégalité. Ardent défenseur de la licence globale, il affirme que “si on gagne ce combat, Internet restera un média de liberté”. Rien que ça…

Je vous laisse écouter son intervention dans l’émission Petit stream entre amis sur Europe 1 :

Comme vous avez pu l’entendre, il n’hésite pas non plus à fustiger la “carte musique” qui est d’ailleurs, à mon avis, une aberration économique. C’est effectivement comme mettre un cataplasme sur une jambe de bois…

D’ailleurs, en y réfléchissant deux minutes… Si l’on redistribuait :
– l’argent qui va vers les VPN pour ne pas se faire attraper par l’HADOPI,
– l’argent qui va servir à faire fonctionner HADOPI (bureau, personnel, courriers…),
– l’argent qui va être perdu en frais de justice,
– l’argent qui va dans les taxes sur les supports numériques,
– la part de nos impôts qui va aller à la “carte musique” et aux spots publicitaires grotesques,
– la part de nos impôts qui a fait fonctionner tous les rouages de l’État pour nous pondre HADOPI (ça doit coûter un maximum),
– l’argent qui sert à développer des protections pour CDs et DVDs,
– etc… Vous pouvez compléter la liste…

Ce seraient les ayant droits qui seraient contents…

Photo Wikipedia.

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Emule HADOPI semble être sur le point de démarrer. Si j’ai bien tout compris, les adresses IP des vilains internautes sont déjà en train d’être collectées mais aucune sanction n’a été lancée.

C’est dans ce contexte assez flou sur la mise en place de cette commission liberticide que vient d’apparaître sur Curiosphère, le site de l’éducation en image de France 5, une petite vidéo sensée expliquer HADOPI aux enfants.

On y découvre, dans une atmosphère aussi niaise que possible, “Super Crapule“, un petit personnage masqué, édenté et boutonneux, qui est sensé représenter le mal : le vilain téléchargeur. Heureusement arrive Super Hadopi et son slip magique (si si !) pour le remettre dans le droit chemin en le menaçant de le jeter en prison (sympa !).

Comme vous êtes sans doute curieux, voici la fameuse vidéo qui me fait tout simplement gerber :

Il est à noter que, selon Éric Walter, cette vidéo n’a pas été signée de la HADOPI. Elle a sans doute été réalisée par une entreprise qui souhaite obtenir l’appel d’offres pour diffuser la “Propagande Hadopi“.

Personnellement, je trouve que cette vidéo est ridicule et dangereuse car remplie d’informations fausses. Par exemple, les ayants droits des œuvres ne peuvent pas “refourguer” les mails et adresses à l’HADOPI mais seulement les adresses IP. C’est l’HADOPI qui doit se débrouiller à contacter les FAI pour obtenir les coordonnées de l’éventuel contrevenant. C’est le genre de raccourci exagéré qui sert à faire encore plus peur.

Je n’apprécie non plus pas tellement ce bourrage de crâne fait aux enfants afin de servir la soupe aux majors de la musique. C’est moche !

Surtout que la mise en place d’HADOPI suscite toujours autant de problèmes. Les plus évidents sont (source pcinpact.com) :

– l’adresse IP n’est pas une preuve fiable,
– les sociétés privées chargées de collecter les adresses IP fonctionneraient sans contrôle judiciaire,
– la présomption d’innocence serait bafouée,
– l’accès Internet doit être considéré comme un droit fondamental,
– le coût de la mise en œuvre des sanctions serait énorme…

En conclusion, je dirai que si Super Hadopi est plus costaud que Super Crapule, j’espère bien que Super Commission Européenne lui écrasera sa petite face de premier de la classe. Au pire, on peut toujours appeler Super VPN en attendant…

D’autres infos sur numerama.com.

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Encore une petite vidéo mais là, ça vaut vraiment le détour.

Il y a quelques jours, je vous avait parlé du sénateur Jean-Louis Masson qui a déposé une proposition de loi qui supprimerait la possibilité pour les blogueurs de préserver leur anonymat. Figurez-vous que ce monsieur ne sait vraiment pas de quoi il parle.

Je l’ai entendu hier en direct dans les Grandes Gueules sur RMC et j’ai bien failli avoir une attaque. Comment peut-on proposer une loi sur Internet sans connaître du le sujet ? A moins que ce monsieur cherche à “vouloir régler au niveau national une vieille rancœur locale” (à lire dans Numerama) ou tout simplement à avoir une loi qui porte son nom.

Avec de tels dirigeants politiques, on est vraiment mal barré

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Dans la série “je réduis vos libertés sur le Net“, voici le sénateur Jean-Louis Masson. Il a déposé une proposition de loi qui supprimerait la possibilité pour les blogueurs de préserver leur anonymat… un peu comme en Chine quoi !

Jean-Louis Masson veut aussi appliquer au blogueur le régime juridique “du directeur de la publication“, qui est à la fois très contraignant et risqué. Attention, après votre blog, il va sûrement proposer de faire la même chose avec votre journal intime…

Heureusement, avec la chute du prix des plateformes pétrolières dans les zones “libres”, je vais pouvoir m’en payer une et continuer de bloguer sans risquer d’aller en taule !

Vidéo repérée sur korben.info.

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Ilmars Poikans Il n’a pas d’arc ni de flèches, mais un ordinateur et il se bat pour mettre au grand jour les inégalités dans son pays. C’est beau mais il risque quand même jusqu’à 10 ans de prison

Ilmars Poikans, Neo sur la Toile, est un chercheur en intelligence artificielle de l’Université de Lettonie, à Riga. Âgé de 31 ans, il mène une vie bien tranquille jusqu’au jour où il tombe par hasard (c’est lui qui le dit) sur une faille du site du fisc letton.

Il réussit alors à accéder à des millions de données fiscales et, depuis février, il envoyait des informations croustillantes à la presse et sur Twitter. Il a notamment publié les salaires et primes indécentes de certains hauts fonctionnaires de Lettonie pendant que le reste de la population se serrait la ceinture pendant la crise.

La police vient de l’arrêter et il risque gros. Soutenu par la population qui avait déjà perdu pas mal confiance en la classe politique, Ilmars Poikans devient un véritable symbole de la lutte contre les inégalités dans son pays.

Son action a servi à quelque chose puisque, la semaine dernière, le Parlement a adopté une loi obligeant les institutions gouvernementales à publier les salaires de différentes catégories de fonctionnaires.

Via : lemonde.fr.

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Un débat devant Paul Amar entre Jérémie Zimmermann de la quadrature du Net et Franck Riester député et rapporteur devant l’Assemblée de la loi HADOPI supposée lutter contre le téléchargement des œuvres.

Après un résumé instructif de la situation, on plonge dans un débat passionné. D’un côté un individu sans argument à la solde des majors de la musique et de l’autre un jeune homme intelligent et charismatique, qui s’engage pour la liberté et le partage universel de la culture

Comme vous le voyez, je reste discret sur mes opinions pour ne pas influencer votre jugement :) .

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Emule J’avais promis de vous tenir au courant de la mise en place d’HADOPI et il semble que des serveurs pièges aient été installés depuis quelques jours. Mais pas de panique, ce ne sont que des tests car HADOPI n’est pas encore applicable.

Pour ceux qui n’ont pas trop suivi cette actualité, c’est la société nantaise “Trident Media Guard” (TMG) qui a été choisie par les “ayants droit” pour procéder à la collecte des adresses IP sur les réseaux P2P. Il semblerait qu’elle ait mis en ligne 6 serveurs pour traquer les vilains pirates. Il s’agirait des serveurs ayant les adresses IP 85.159.236.252 à 85.159.236.254, puis 85.159.232.81 à 85.159.232.83.

Les spécialistes d’Emule ont également mis en évidence une liste des fichiers qui seraient recherchés par des “sondes eDonkey”. Ce sont de faux clients eMule qui récoltent les adresses des utilisateurs qui partagent des fichiers illégaux. Ces quatre sondes seraient dans le range 193.107.240.0/22 (les IP sur lesquelles les sondes tournent sont 193.107.240.1 à 4).

La liste, ou une partie de cette liste, se trouve par ici. Les fichiers recherchés sont variés : de la musique en tout genre (Michael Jackson, Daft Punk, Dalida, Depeche Mode, Diam’s, les Black Eyed Peas…) et quelques séries à la mode comme Heroes et Inglourious Basterds. La liste n’est pas très fournie pour l’instant et ne doit servir qu’à réaliser des tests.

Bien entendu, il est fortement déconseillé de se connecter à l’un des 6 serveurs cités plus haut. Les spécialistes préconisent de n’utiliser que les serveurs figurant sur la liste “peerates.net“. Je rajouterai personnellement que, pour limiter les risques, il ne faut pas hésiter à déconnecter le protocole “eD2K” et à ne laisser tourner que le client Kademlia (“Kad“). Utilisez seulement le réseau eD2K pour effectuer vos recherches de fichiers.

Enfin, si vous n’avez plus confiance en votre mulet, je vous rappelle qu’il existe déjà des alternatives pour contourner HADOPI. C’est dire si cette loi est ridicule

A lire sur forum.emule-project.net.

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Argent C’est en flânant sur le site lemonde.fr que je suis tombé sur une interview intéressante d’un député vert belge. Mr Benoît Hellings a déposé une proposition de loi instaurant la création d’une licence globale en Belgique.

La proposition est téléchargeable sur le site du député. Elle va à l’encontre d’une autre proposition de loi qui vise à instaurer une sorte d’HADOPI belge.

Je ne vais pas reprendre en détail la proposition de Benoît Hellings mais simplement revenir sur quelques points intéressants de son interview qui sont autant d’arguments en faveur de la licence globale.

Son texte prévoit de mettre en place un observatoire de l’Internet chargé de distribuer les revenus de la licence aux ayants droits en fonction de sondages anonymes. Il prévoit aussi que ce soit les fournisseurs d’accès à Internet (beaucoup plus chers qu’en France) qui s’acquittent de cette contribution et non les abonnés.

Le député vert explique que cette licence ne condamnerait pas les plates-formes légales puisque celles-ci possèdent suffisamment de qualités pour exister à part entière : facilité d’accès, sécurité, simplicité des manipulations… Enfin, puisque les internautes seraient prêts à payer plusieurs dizaines d’euros par mois en VPN pour continuer à télécharger tranquillement, autant récupérer cet argent et en faire bénéficier directement les ayants droits.

Tous ces arguments me semblent vraiment intéressants et surtout réalistes. On est loin d’HADOPI et de sa mise en place hasardeuse. Je suis certain qu’un grand nombre d’internautes seraient prêt à payer quelques euros de plus pour pouvoir télécharger légalement. Je pense même que la plupart accepteraient de lister les fichiers téléchargés afin que les revenus soient le mieux répartis entre les artistes.

Oui, je peux toujours rêver

Plus d’infos sur lemonde.fr.

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Emule Et pan, dans les dents. Ça commence bien pour HADOPI.

Par le décret n° 2010-236 du 5 mars 2010, HADOPI possède maintenant son fichier. Il listera : la date et l’heure de l’infraction, l’adresse IP utilisée, le protocole P2P employé, le pseudonyme de l’internaute, le nom réel du fichier téléchargé et le nom de votre fournisseur d’accès.

HADOPI se met donc en place et n’attend plus, pour devenir pleinement fonctionnel, que la finalisation du logiciel sensé sécuriser votre ligne. Le fameux programme espion qui doit vous permettre de vous disculper si vous êtes inquiété à tort. Celui qu’il faudra contourner pour être tranquille quoi !

Si vous êtes un vilain pirate, il vous reste donc encore quelques jours (mois ?) avant de couper votre Mule !

Mais revenons au titre de mon billet. La loi HADOPI a été mise en place pour faire peur aux internautes qui téléchargent illégalement. Bien que dépassée sur le plan technique, elle mise sur son effet d’annonce, un peu comme les radars sur la route. On devrait donc voir une baisse significative du nombre de téléchargements depuis sa promulgation.

Or une étude réalisée en décembre par l’Université de Rennes montre qu’au contraire, le nombre de pirates a augmenté de 3 %. Ces derniers délaissent le P2P et s’orientent vers des pratiques indétectables par HADOPI : l’utilisation de VPN, le streaming, le téléchargement sur serveur distant, les newsgroups…

Au lieu de freiner les pirates, HADOPI a eu deux effets pervers :
– une jolie publicité au téléchargement illégal (pour ceux qui hésitaient encore),
– et la remise au goût du jour du téléchargement direct (en plus, ça va plus vite !).

Grâce à HADOPI, les données circuleront plus rapidement, seront encore plus cryptées et donc deviendront quasiment indétectables. Tout le contraire de ce qui était prévu par nos décideurs. Le pire, c’est qu’il va falloir payer tout ça.

Là je dis : bravo !

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Piratage Selon une étude réalisée par IDC (International Data Corporation) pour Microsoft, le taux de logiciels piratés en Poitou-Charentes est de 49 %. La moyenne française ne serait que de 42 %, contre 26 % au Royaume-Uni et 27 % en Allemagne. Le Poitou-Charentes serait donc effectivement au dessus de la moyenne nationale !

Alors là, je dois bien dire que je suis tombé sur le cul ce matin, lorsque j’ai entendu cette nouvelle sur France Info. Mais pourquoi y aurait-il plus de piratage dans cette région ? Apparemment, Microsoft ne propose pas d’explications. Du coup, ce sont les jeunes pirates interrogés qui émettent des hypothèses pour justifier cette percée.

La première raison serait qu’il y aurait potentiellement plus de personnes capables de craquer les programmes dans cette région. Les étudiants qui fréquentent les écoles de l’Image d’Angoulême et celles d’Informatique près du Futuroscope disposeraient du savoir-faire ainsi que du besoin de se procurer des logiciels qui coûtent chers.

La seconde raison viendrait du niveau de vie qui est plutôt bas (faudrait tout de même voir les chiffres). Du coup, ces gens “à faibles moyens” cherchent des solutions pour ne pas payer leurs logiciels plein pot.

Tout le monde est d’accord pour dire que le piratage c’est mal (vive la licence globale). Maintenant, il faut essayer de positiver. Tout d’abord, un très bon point pour les écoles d’Informatiques du Poitou-Charentes qui forment très bien leurs élèves apparemment. Enfin, il faudrait augmenter le pouvoir d’achat de cette population pour qu’elle puisse acheter dignement les logiciels de Microsoft :) .

Microsoft annonce d’ailleurs que, rien que pour le Sud-Ouest, le manque à gagner pour les éditeurs est estimé à 270 millions d’euros. Mouais, d’un autre côté, vu le prix de certains logiciels, il est fort à parier que ces mêmes pirates ne les auraient pas du tout acheté puisqu’ils n’ont pas les moyens pour le faire (cf. raison n°2).

Alors moi je dis “Vive le Poitou-Charentes libre“, enfin qui se met au libre quoi !

Plus d’infos sur charentelibre.com.

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