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Emule Partout dans les médias du Net, nous lisons et nous apprenons que le dossier HADOPI, de plus en plus brûlant pour la crédibilité de nos dirigeants, vient de passer aux mains de la Justice avec sa nouvelle patronne, Mme MAM (Michèle Alliot-Marie).

Bien évidemment, le système de l’ordonnance pénale, dont je vous avais parlé, fait la Une du projet à mettre en place le plus rapidement possible. En effet, l’urgence capitale de cette loi occulte d’autres projets bien moins importants comme la crise financière et les milliers de chômeurs en plus qu’elle engendre chaque mois. Bref ! HADOPI doit passer coûte que coûte.

Ce qui m’étonne dans la retransmission de cette information, c’est le caractère alarmiste de cette solution et le spectre de 1 000 coupures de connexion par jour envisagées pour les internautes.

Quitte à être le seul à tenir ce langage, je tiens à rappeler à tous les citoyens français (eh oui ! nous sommes les seuls concernés) que nous sommes encore en République dans un Etat de DROIT. Cette ordonnance pénale qui n’est pas un jugement mais une transaction avec le Procureur de la République pour éviter de passer au tribunal, peut être refusée. Tout internaute “ordonné” peut demander à passer devant le juge pour défendre sa cause et prouver sa bonne foi, le cas échéant. HADOPI 2 reste en l’état un épouvantail à moineaux. Seuls les gens facilement influençables marcheront dans cette combine.

Évidemment, contester une ordonnance pénale ne fera qu’alourdir les tâches des tribunaux, 1 000 connexions à couper par jour = 1 000 dossiers à juger par jour… Va y avoir du pain sur la planche…

Un exemple d’information alarmiste chez pcinpact.com.

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Emule Voici deux faits divers informatiques d’importance qui vont mener de l’eau au moulin de Mme Albanel…

L’un se passe au Québec et concerne un jeune pirate, mineur au moment des faits, qui, à l’aide d’un ver informatique, était parvenu à prendre le contrôle d’une cinquantaine d’ordinateurs, pour la plupart situés en Asie. Il serait accusé d’avoir occasionné un préjudice de 5 millions de dollars. Wahoo ! Je n’aurais jamais cru que 50 ordinateurs pouvaient causer autant de dégâts !

Le délinquant a été sanctionné par la peine la plus lourde prévue pour ce genre d’infraction et ma foi, on ne peut qu’approuver ce genre de sanction ! S’introduire dans un ordinateur privé est pour moi similaire à une violation de domicile et comme chacun sait, l’intimité c’est sacré !

Le second cas est plus proche de notre jolie loi Hadopi. Il sanctionne une méchante personne accusée au final d’avoir piraté pas moins de… 24 mp3. Oui vous lisez bien : vingt-quatre mp3. Le tribunal du Minesota a condamné cette maman célibataire à verser à la puissante RIAA (Recording Industry Association of America) près de 2 000 000 de dollars. Oui vous lisez toujours bien : deux millions de dollars ! Qui aurait cru que pirater un MP3 entraînerait un manque à gagner aussi important ?

Dopée par ces deux lamentables exemples sur la disproportion des sanctions infligées, Mme Albanel va-t-elle poursuivre sa croisade de la même manière contre les pirates français ?

Seul l’avenir, qui devient inquiétant pour le développement d’Internet, nous le dira.

Les deux affaires en question sur 01net.com et sur canoe.com.

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Emule Mme Albanel, tel un pitt-bull enragé, ne veut pas lâcher le morceau. Les droits d’auteurs sont devenus, pour elle, un enjeu capital pour la survie du pays ou, plus prosaïquement, pour sa fierté personnelle.

Le sage Conseil Constitutionnel ne veut pas de sa loi ! Eh bien, à l’instar des radars automatiques pour parer la vitesse sur les routes, notre ministre de la culture veut inventer les radars automatiques pour le Net.

Il ne s’agira pas tout à fait du même système d’amende automatique déclenché par les radars mais d’une formule simplifiée appelée ordonnance pénale. Cette forme d’amende est similaire à celle que rédigent les policiers lorsqu’ils dressent une contravention sur leur carnet vert, pour une infraction au stationnement. Voilà donc un gain de temps considérable qui s’annonce pour sanctionner le méchant pirate et engranger de l’argent.

Dès réception de l’ordonnance pénale, le délinquant, puisqu’il s’agit d’une amende pouvant entraîner une peine de prison, pourra soit reconnaître l’infraction et payer l’amende, soit contester et demander à passer au tribunal correctionnel. Chose qu’il aura tout intérêt à faire pour éviter l’amende et la coupure de connexion en arguant qu’il a pu être victime lui-même d’un piratage de sa ligne.

Afin de susciter un frisson général, Mme Albanel n’hésite pas à publier ce projet en rappelant de manière très comminatoire que la contrefaçon (le téléchargement est assimilé à de la contrefaçon) est punie d’une peine de prison de 3 ans et d’une amende de 300 000 euros. Comme on aimerait que l’application de la loi touchent de la même façon les délinquants de droit commun qui empoisonnent la vie quotidienne de millions de français chaque jour !

Avec Hadopi j’ai comparé Mme Albanel à un pitt-bull pour la pugnacité qu’elle démontre. Il serait regrettable de la comparer à un autre animal si son projet d’ordonnance pénale devait avorter et qu’elle s’entête à sortir une nouvelle solution du même genre…

En savoir plus sur lepoint.fr.

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Emule Comme Lisa Azuelos l’a fait dans son dernier film, autant utiliser le langage des djeuns pour exprimer le ressenti général suite à la décision du Conseil Constitutionnel. LOL, MDR, PTDR, ou encore à la Brice de Nice, KC !

Enfin les sages auront rendu la raison à notre bande de députés analphabètes informatiquement parlant, qui ont donné leur voix à majorité à une ministre pas plus cultivée qu’eux en la matière. Ouf ! la voix de la sagesse s’est finalement fait entendre et a fait entendre raison à nos dirigeants.

Il faut dire que sauf dans un régime totalitaire cette loi était inimaginable à appliquer.

Les artistes et les majors n’ont plus qu’à se mettre au travail pour cesser de vouloir engranger de l’argent aussi facilement qu’avant et proposer des solutions qui tiennent la route du XXIe siècle. C’est maintenant une évidence, la vieille époque est révolue, Internet est bien en marche et est considéré comme un droit inaliénable, il faut donc s’adapter ou couler.

Les sages ont averti et rappelé les principes d’une démocratie, notamment celui de la séparation des pouvoirs, en lançant que “C’est à la justice de prononcer une sanction lorsqu’il est établi qu’il y a des téléchargements illégaux”.

La loi est donc vidée d’une grande partie de sa substance. Au revoir :
– la coupure de l’accès Internet
– le fichage par des société privées
– la présomption de culpabilité où il fallait prouver son innocence (!)

Le système qui sera mis en place devient simplement une machine à envoyer des mails d’avertissement et comme tout citoyen, devra saisir la Justice pour sanctionner le gros méchant téléchargeur.

Bon, ça c’est fait… passons à autre chose. :-)

Information recueillie sur clubic.com.

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Vista C’est dans l’indifférence la plus totale qu’est sortie cette semaine la version grand public du Service Pack 2 de Windows Vista.

Il faut dire aussi que Vista n’a jamais vraiment fait l’unanimité. Les utilisateurs sont partagés. Certains ne jurent que par ce système d’exploitation alors que d’autres sont franchement déçus. Pour l’avoir testé, je fais partie des mécontents. J’ai cependant l’impression, d’après ce que j’ai lu sur la toile, qu’il y a de grandes différences de performances selon les machines sur lesquelles il est installé, même si ces dernières possèdent toutes largement les caractéristiques pour le faire tourner.

La sortie rapide de son successeur, Windows Seven, ne joue pas non plus en sa faveur même si la filiation est évidente. Car pourquoi sortir aussi rapidement un nouveau système si le précédent est vraiment si bon ? Certains utilisateurs vont vraisemblablement sauter directement de Windows XP à Seven.

C’est dans ce contexte que sort le second grand pack de mises à jour. Au programme, pas grand chose d’intéressant à mon avis. On y retrouve l’ensemble des mises à jours de sécurité et des optimisations publiées depuis la sortie du SP1. Il apporte quand même la prise en charge du Bluetooth 2.1 et de la gravure de Blu-ray. Le moteur d’indexation de Windows Search est mis à jour en version 4.0. La version 64 bits supporte maintenant le processeur VIA Nano.

En gros, si vous avez une machine à jour et que vous n’utilisez ni le Bluetooth, ni les Blu-ray, attendez que cette grosse mise à jour soit disponible directement sur le LiveUpdate de Microsoft. Il est à noter que certains ont noté une lenteur au démarrage après l’application des corrections.

Ce SP2 est disponible sur le centre de téléchargement de Microsoft en version 32 bits (348,3 Mo) et 64 bits (577,4 Mo).

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Routeur antiHadopi La technologie n’aura pas beaucoup attendue pour nous sortir une parade à HADOPI. On trouve d’ores et déjà sur Internet un routeur capable de se connecter sur le réseau de ses voisins et ainsi protéger son véritable IP lors de l’utilisation de logiciel P2P.

Cet engin possède vraiment des caractéristiques très spéciales. Comme tout routeur, sa configuration se fait grâce à une page Html située en ROM. Mais ce n’est pas tout, cette même ROM contient un logiciel qui permet de craquer tout réseau wifi, pour peu que la clef soit cryptée en simple WEP ou même WPA !

De plus, la puce spécialisée est capable de se connecter à un autre réseau avant que le réseau wifi en cours ne perde sa connexion. Tout se fait automatiquement, sans que l’utilisateur ne s’en occupe. Enfin, ultime perfection, il est possible de signaler dans la configuration son propre réseau wifi pour qu’il ne soit pas pris en compte par ce super snifer de wifi.

Dernier cadeau du fabriquant, son prix : 49 euros seulement ! Je vous laisse, j’ai une commande à faire. ;-)

Il est temps d’aller faire un tour sur routeurhadopi.fr.

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Le diable c'est HADOPI Dans un de mes récents billets, j’envisageais une révolte un peu folle : boycotter les cinémas et les achats de produits multimédia pour montrer aux majors que c’est toujours le consommateur qui a le dernier mot.

Il semble que cette idée ne soit pas si farfelue que ça puisqu’elle a surgi dans d’autres esprits. Un boycott général est en train de naître et il commence à s’étendre sérieusement sur la Toile. EspaceRezo, qui s’insurge depuis le début contre HADOPI, se devait donc de relayer cette information.

Le sujet est présent un peu partout. On le retrouve notamment sur le site lemonde.fr et sur laquadrature.net. La CNIL semble également se réveiller un peu tard.

Mais ce mouvement de protestation ne se limite pas à ces trois liens. Des interrogations demeurent également du côté des associations qui défendent les intérêts des artistes. La SACEMsera particulièrement attentive aux effets concrets de la loi sur l’économie de la musique” et l’ADAMIne croit pas aux effets de l’HADOPI“.

Bref, et comme prévu, peu de gens sont contents et les doutes subsistent. Certains commencent à s’organiser et à proposer des Plans de Résistance. Je ne serai pas surpris de vois ce genre de sites fleurir sur la Toile d’ici peu…

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Antivir Antivir est l’un des antivirus gratuits les plus performants et peut-être même le plus performant du moment. En tout cas, depuis ce petit comparatif, je l’ai installé sur mes machines et je n’ai jamais eu de problèmes de virus.

Le seul petit inconvénient avec Antivir, ce sont les fenêtres de publicité qui s’affichent lors des mises à jour. Elles ne présentent pas de risques particuliers mais elles sont tout simplement pénibles. Heureusement, il existe de petites manipulations simples pour les bloquer si vous êtes sous Windows. Gaël nous en avait déjà parlé dans un commentaire.

Les modifications sont simples à appliquer et dépendent de votre système d’exploitation.

Avec Windows 2000 :
– cliquez sur le bouton “démarrer” puis “Exécuter”,
– tapez “gpedit.msc” puis validez avec “OK”,
– dans la nouvelle fenêtre, déroulez l’arborescence : “Configuration Utilisateur” puis “Modèles d’administration” et enfin “Système”,
– dans la fenêtre de droite, double-cliquez sur “N’exécutez pas les applications Windows spécifiées”,
– dans la nouvelle fenêtre, cochez “Activée”,
– cliquez sur “Affichez” et tapez “avnotify.exe“,
– cliquez sur “OK” et fermez les fenêtres,
– redémarrez l’ordinateur.

Avec Windows XP Home et Vista Home Premium :
– redémarrez en mode sans échec et identifiez-vous avec le compte administrateur,
– allez dans le dossier C:\Program Files\Avira\AntiVir PersonalEdition Classic,
– faites un clic droit sur le fichier “avnotify.exe” et allez dans l’onglet “propriétés” puis “sécurité”,
– sélectionnez la ligne “SYSTEM” et cochez “Lecture et écriture” et “Lecture” dans la colonne “refuser”,
– cliquez sur appliquer et répondez “oui” à la fenêtre suivante.
– validez avec “OK” et redémarrez votre machine.

Pour Windows XP Pro et Vista Business/Ultimate :
– cliquez sur le bouton “démarrer” puis “Exécuter”,
– tapez “secpol.msc” puis validez avec “OK”,
– déroulez “Stratégie de restriction logiciel” puis “créer une nouvelles restrictions“,
– dans “Règles Supplémentaires”, faites un clic droit puis “Nouvelle Règle de chemin d’accès”,
– cliquez sur “parcourir” et naviguez jusqu’au dossier C:\Program Files\Avira\AntiVir PersonalEdition Classic,
– double-cliquez sur “avnotify.exe“,
– laissez le niveau de sécurité sur “Rejeté”,
– validez avec “OK” et redémarrez votre machine.

L’astuce illustrée sur forums.cnetfrance.fr.

Edité le 16 mai 2009 : cette astuce fonctionne parfaitement avec la version 2008 du programme. Je vais faire quelques essais avec la nouvelle version (2009) mais le pop-up a l’air beaucoup moins gênant à première vue.

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Emue carte Visa Depuis le temps que l’on parle des victimes à la carte bleue sur Internet, on s’étonne toujours de voir que pratiquement rien n’est fait pour enrayer ces escroqueries. Pourtant cela coûte un argent fou aux banques qui doivent rembourser les montants détournés.

Enfin, la société VISA (Visa International Service Association) vient de mettre au point un système anti-fraude qui devrait être efficace… pendant un certain temps. Il s’agit de fournir, lors de la transaction, un code produit de manière aléatoire par la puce de la carte. Ces nouvelles cartes comportent un écran qui affiche ce code valable une seule fois.

Pour résumer, lorsque je procèderai à un achat sur le Net, je devrai, avec cette nouvelle carte Emue (c’est son nom), fournir mon numéro de CB, la date de validation, le code de sécurité à 3 chiffres et en plus ce nouveau code généré par la puce.

Ce système, que je trouve personnellement ingénieux, devrait donner du fil à retordre aux escrocs et nous tranquilliser pendant un moment. Reste à déterminer la durée de ce répit car, n’en doutons pas, un hacker, par amour du défi et de l’argent, trouvera vite une faille.

Voici une petite vidéo pour mieux comprendre le fonctionnement.

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Emule En remportant enfin la victoire mais non le succès devant l’Assemblée Nationale, HADOPI aura surtout démontré une chose : l’effet pervers et maléfique du jeu des partis dans le fonctionnement de nos institutions. Peu importe qu’une loi soit bonne ou mauvaise, elle sera votée selon l’importance qu’aura bien voulu marquer la personne qui la présente.

Ainsi HADOPI, dont la majorité des députés se foutait comme de leur dernière chemise (pour rappel une trentaine de députés présents dans l’hémicycle en première instance), a été rappelée à l’ordre du jour comme s’il s’agissait de l’avenir vital du pays. Cette fois pas moins de 557 députés se sont déplacés pour voter une loi dont ils ont une vague idée, une loi qui doit être importante puisque même le président de la République y met un point d’honneur !

Trop dépendants de leur parti sans lequel ils n’existeraient pas, comme de bons petits soldats ayant fait allégeance au chef de leur organisation politique, nos représentants, au mépris de leur libre arbitre, ont démontré qu’ils votaient les lois loin de tout indépendance morale et loin de toute connaissance du sujet.

L’État (nous quoi ! comme ces hommes-là aiment souvent à le rappeler) n’en sort pas grandi. Bien au contraire, l’État a fait la démonstration d’une république bananière où seule l’autorité d’une personne a fait foi. En remettant sur le tapis ce projet autant de fois qu’il le fallait, HADOPI a finalement été votée, une loi aussi absurde qu’inefficace.

Cette affaire aura mis en avant cette évidence : les lois qui régissent notre pays sont votées à la baguette, selon l’humeur du chef d’orchestre du moment. Pour HADOPI, il s’agira de Mme ALBANEL sous la grande direction du président de notre République… démocratique ?

Mais ils restent quelques questions en suspens à découvrir sur silicon.fr.

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