Avec ces histoires de fuites au BAC 2011, on se rend compte de l’importance d’Internet dans notre vie sociale. Une personne poste une partie d’un sujet sur un forum et 48h plus tard, c’est le ministre de l’Éducation Nationale, en personne, qui en prend plein les dents et qui est obligé de prendre des mesures. Les informations se répandent à une vitesse inimaginable !
Un petit point sur l’affaire de la fuite du sujet du BAC 2011 en série S : le désormais célèbre Chaldeen serait actuellement en garde à vue dans les locaux parisiens de la police judiciaire, avec son frère. Il risque de “manger chaud”, c’est dire trois ans de prison et 9000 euros d’amende.
De son côté, Luc Chatel, notre ministre de l’Éducation Nationale, a décidé de ne pas annuler l’épreuve du bac S mais de “neutraliser le premier exercice” et de faire noter l’épreuve sur les trois exercices restants. Le problème, c’est que ce premier exercice était relativement facile, et certains élèves pensent logiquement qu’ils vont perdre des points.
Du coup, une pétition circule contre la décision du ministre. Elle est soutenue par l’Association des professeurs de mathématiques, la FCPE, les syndicats FIDL et UNL… C’est déjà la grande panique !
Mais, la fuite ne s’arrête pas là . Des reporters de RTL affirment que des SMS (merci encore les nouvelles technologies) tournaient sur les portables de lycéens parisiens avec les sujets d’Anglais et de Physique, toujours en section S. La confirmation est tombée mercredi matin lorsque les sujets ont été ouverts. Des fuites auraient également eu lieu avec l’épreuve de Mathématiques en ES. Vous trouverez quelques sons et les images en question sur rtl.fr.
Et dire que s’il y avait eu Internet quand j’ai passé mon BAC, j’aurai peut-être eu une mention !
A partir d’aujourd’hui, je milite pour que l’on rajoute une nouvelle mention : “BAC obtenu sans avoir lu les sujets la veille”…