Valérie Boyer. Photo La Provence Le numérique a cela de bien qu’il permet, en deux temps trois mouvements, d’enjoliver n’importe quelle photo.

A notre époque du tout beau tout joli, ce sont les personnalités qui en profitent le plus. Les retoucheurs informatiques entretiennent de cette manière la beauté, qui n’est pas toujours au rendez-vous, des stars d’Hollywood et d’ailleurs. Oui mais voilà, on connaît bien maintenant les dégâts collatéraux provoqués dans la psychisme de nos adolescents qui eux aussi veulent à tout prix être parfaits tous les jours.

D’autres domaines sont également touchés mais cette fois dans un but lucratif. Par exemple des maisons dont la façade est refaite par Photoshop, bien moins cher et plus facile à exécuter que l’emploi d’un véritable maçon Idem pour des véhicules dont on enlève certaines rayures pour ne les signaler que le jour de la vente en prétextant l’origine de l’incident la veille, pas de pot !

Alors dans ce monde ou tout devient de plus en plus virtuel, Valérie Boyer, une femme des Bouches du Rhône, député de l’UMP (photo ci-contre) a décidé d’arrêter cette matrice pour revenir au monde réel.

Elle vient de proposer à l’Assemblée Nationale un texte de loi qui obligerait les “trafiquants” à apposer sur toute photo retouchée la mention “Photographie retouchée afin de modifier l’apparence corporelle d’une personne”. Vous l’aurez remarqué, ce (premier) texte ne concerne que les personnes et vise à protéger les jeunes et certaines âmes trop sensibles au marketing photo.

Pour ma part, j’applaudis très fort et espère de tout cœur que cette proposition de loi voit le jour. Fini les rides gommées, les bourrelets diminués, les poitrines gonflées, les teints hâlés à coup de PhotoShop ou autre Paint Shop Pro.

Vive le réel, vive le bio !

Source d’information : laprovence.com.

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