Partout dans les médias du Net, nous lisons et nous apprenons que le dossier HADOPI, de plus en plus brûlant pour la crédibilité de nos dirigeants, vient de passer aux mains de la Justice avec sa nouvelle patronne, Mme MAM (Michèle Alliot-Marie).
Bien évidemment, le système de l’ordonnance pénale, dont je vous avais parlé, fait la Une du projet à mettre en place le plus rapidement possible. En effet, l’urgence capitale de cette loi occulte d’autres projets bien moins importants comme la crise financière et les milliers de chômeurs en plus qu’elle engendre chaque mois. Bref ! HADOPI doit passer coûte que coûte.
Ce qui m’étonne dans la retransmission de cette information, c’est le caractère alarmiste de cette solution et le spectre de 1 000 coupures de connexion par jour envisagées pour les internautes.
Quitte à être le seul à tenir ce langage, je tiens à rappeler à tous les citoyens français (eh oui ! nous sommes les seuls concernés) que nous sommes encore en République dans un Etat de DROIT. Cette ordonnance pénale qui n’est pas un jugement mais une transaction avec le Procureur de la République pour éviter de passer au tribunal, peut être refusée. Tout internaute “ordonné” peut demander à passer devant le juge pour défendre sa cause et prouver sa bonne foi, le cas échéant. HADOPI 2 reste en l’état un épouvantail à moineaux. Seuls les gens facilement influençables marcheront dans cette combine.
Évidemment, contester une ordonnance pénale ne fera qu’alourdir les tâches des tribunaux, 1 000 connexions à couper par jour = 1 000 dossiers à juger par jour… Va y avoir du pain sur la planche…
Un exemple d’information alarmiste chez pcinpact.com.