Dans le courant du mois d’août, je suis tombé sur le site DEEZER. Interface alléchante, et après quelques recherches sur Google, le contenu diffusé est autorisé, sachant qu’il est à priori impossible de pirater les titres qui passent. Autrement dit, impossibles à télécharger. Hors, évidemment la combine a vite été trouvée, et de plus, la situation ne serait pas aussi simple. Voici des infos issues du site génération NT.
Une partie du contenu du portail Deezer semble poser problème.
En début d’année 2007, la SACEM ( Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique ) avait décidé de la fermeture de BlogMusik, un portail de recherche et d’écoute de musiques en streaming. Plus récemment et suite à la signature d’un accord avec les sociétés de droits d’auteurs, le site a été rouvert sous l’identité de Deezer, proposant ainsi près de 200 000 titres dans tous les styles musicaux accessibles en streaming depuis un navigateur Web muni de l’extension ( ou plug-in ) Flash Player. Il se présentait alors comme le premier site gratuit et légal d’écoute de musique en ligne avec rémunération des ayants-droit grâce aux revenus publicitaires.
L’exploitation illégale du catalogue d’Universal Music.
En effet, selon la maison de disques Universal Music, le portail Deezer exploiterait illégalement son catalogue : ” Suite aux articles récemment parus dans la presse, Universal Music précise qu’aucun accord d’utilisation de son catalogue n’a été signé avec le site Deezer.com. En conséquence, le répertoire Universal Music présent sur le site est exploité de façon illégale. “
Selon l’agence de presse AFP ( Agence France Presse ) : ” le groupe précise qu’il a demandé à Deezer.com de procéder au retrait de son répertoire et qu’il entreprendra toutes les actions qu’il jugera utiles auprès de l’éditeur du site et des sociétés qui en font la promotion. “
Au sujet du retrait des titres d’Universal Music, du côté de Deezer, on se veut moins radical, évoquant des négociations en cours. Noter également qu’aucun accord n’a également été signé avec EMI, Sony-BMG ou Warner, ni même la SPPF ( Société civile des Producteurs de Phonogrammes en France ) qui regroupe les indépendants et donc le directeur général, Jérôme Roger, indiquait : ” La position d’Universal est logique, Deezer est en faute du point de vue de la propriété intellectuelle “. Affaire à suivre donc.
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