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Un débat devant Paul Amar entre Jérémie Zimmermann de la quadrature du Net et Franck Riester député et rapporteur devant l’Assemblée de la loi HADOPI supposée lutter contre le téléchargement des œuvres.

Après un résumé instructif de la situation, on plonge dans un débat passionné. D’un côté un individu sans argument à la solde des majors de la musique et de l’autre un jeune homme intelligent et charismatique, qui s’engage pour la liberté et le partage universel de la culture

Comme vous le voyez, je reste discret sur mes opinions pour ne pas influencer votre jugement :) .

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Emule J’avais promis de vous tenir au courant de la mise en place d’HADOPI et il semble que des serveurs pièges aient été installés depuis quelques jours. Mais pas de panique, ce ne sont que des tests car HADOPI n’est pas encore applicable.

Pour ceux qui n’ont pas trop suivi cette actualité, c’est la société nantaise “Trident Media Guard” (TMG) qui a été choisie par les “ayants droit” pour procéder à la collecte des adresses IP sur les réseaux P2P. Il semblerait qu’elle ait mis en ligne 6 serveurs pour traquer les vilains pirates. Il s’agirait des serveurs ayant les adresses IP 85.159.236.252 à 85.159.236.254, puis 85.159.232.81 à 85.159.232.83.

Les spécialistes d’Emule ont également mis en évidence une liste des fichiers qui seraient recherchés par des “sondes eDonkey”. Ce sont de faux clients eMule qui récoltent les adresses des utilisateurs qui partagent des fichiers illégaux. Ces quatre sondes seraient dans le range 193.107.240.0/22 (les IP sur lesquelles les sondes tournent sont 193.107.240.1 à 4).

La liste, ou une partie de cette liste, se trouve par ici. Les fichiers recherchés sont variés : de la musique en tout genre (Michael Jackson, Daft Punk, Dalida, Depeche Mode, Diam’s, les Black Eyed Peas…) et quelques séries à la mode comme Heroes et Inglourious Basterds. La liste n’est pas très fournie pour l’instant et ne doit servir qu’à réaliser des tests.

Bien entendu, il est fortement déconseillé de se connecter à l’un des 6 serveurs cités plus haut. Les spécialistes préconisent de n’utiliser que les serveurs figurant sur la liste “peerates.net“. Je rajouterai personnellement que, pour limiter les risques, il ne faut pas hésiter à déconnecter le protocole “eD2K” et à ne laisser tourner que le client Kademlia (“Kad“). Utilisez seulement le réseau eD2K pour effectuer vos recherches de fichiers.

Enfin, si vous n’avez plus confiance en votre mulet, je vous rappelle qu’il existe déjà des alternatives pour contourner HADOPI. C’est dire si cette loi est ridicule

A lire sur forum.emule-project.net.

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Emule Et pan, dans les dents. Ça commence bien pour HADOPI.

Par le décret n° 2010-236 du 5 mars 2010, HADOPI possède maintenant son fichier. Il listera : la date et l’heure de l’infraction, l’adresse IP utilisée, le protocole P2P employé, le pseudonyme de l’internaute, le nom réel du fichier téléchargé et le nom de votre fournisseur d’accès.

HADOPI se met donc en place et n’attend plus, pour devenir pleinement fonctionnel, que la finalisation du logiciel sensé sécuriser votre ligne. Le fameux programme espion qui doit vous permettre de vous disculper si vous êtes inquiété à tort. Celui qu’il faudra contourner pour être tranquille quoi !

Si vous êtes un vilain pirate, il vous reste donc encore quelques jours (mois ?) avant de couper votre Mule !

Mais revenons au titre de mon billet. La loi HADOPI a été mise en place pour faire peur aux internautes qui téléchargent illégalement. Bien que dépassée sur le plan technique, elle mise sur son effet d’annonce, un peu comme les radars sur la route. On devrait donc voir une baisse significative du nombre de téléchargements depuis sa promulgation.

Or une étude réalisée en décembre par l’Université de Rennes montre qu’au contraire, le nombre de pirates a augmenté de 3 %. Ces derniers délaissent le P2P et s’orientent vers des pratiques indétectables par HADOPI : l’utilisation de VPN, le streaming, le téléchargement sur serveur distant, les newsgroups…

Au lieu de freiner les pirates, HADOPI a eu deux effets pervers :
– une jolie publicité au téléchargement illégal (pour ceux qui hésitaient encore),
– et la remise au goût du jour du téléchargement direct (en plus, ça va plus vite !).

Grâce à HADOPI, les données circuleront plus rapidement, seront encore plus cryptées et donc deviendront quasiment indétectables. Tout le contraire de ce qui était prévu par nos décideurs. Le pire, c’est qu’il va falloir payer tout ça.

Là je dis : bravo !

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Piratage Selon une étude réalisée par IDC (International Data Corporation) pour Microsoft, le taux de logiciels piratés en Poitou-Charentes est de 49 %. La moyenne française ne serait que de 42 %, contre 26 % au Royaume-Uni et 27 % en Allemagne. Le Poitou-Charentes serait donc effectivement au dessus de la moyenne nationale !

Alors là, je dois bien dire que je suis tombé sur le cul ce matin, lorsque j’ai entendu cette nouvelle sur France Info. Mais pourquoi y aurait-il plus de piratage dans cette région ? Apparemment, Microsoft ne propose pas d’explications. Du coup, ce sont les jeunes pirates interrogés qui émettent des hypothèses pour justifier cette percée.

La première raison serait qu’il y aurait potentiellement plus de personnes capables de craquer les programmes dans cette région. Les étudiants qui fréquentent les écoles de l’Image d’Angoulême et celles d’Informatique près du Futuroscope disposeraient du savoir-faire ainsi que du besoin de se procurer des logiciels qui coûtent chers.

La seconde raison viendrait du niveau de vie qui est plutôt bas (faudrait tout de même voir les chiffres). Du coup, ces gens “à faibles moyens” cherchent des solutions pour ne pas payer leurs logiciels plein pot.

Tout le monde est d’accord pour dire que le piratage c’est mal (vive la licence globale). Maintenant, il faut essayer de positiver. Tout d’abord, un très bon point pour les écoles d’Informatiques du Poitou-Charentes qui forment très bien leurs élèves apparemment. Enfin, il faudrait augmenter le pouvoir d’achat de cette population pour qu’elle puisse acheter dignement les logiciels de Microsoft :) .

Microsoft annonce d’ailleurs que, rien que pour le Sud-Ouest, le manque à gagner pour les éditeurs est estimé à 270 millions d’euros. Mouais, d’un autre côté, vu le prix de certains logiciels, il est fort à parier que ces mêmes pirates ne les auraient pas du tout acheté puisqu’ils n’ont pas les moyens pour le faire (cf. raison n°2).

Alors moi je dis “Vive le Poitou-Charentes libre“, enfin qui se met au libre quoi !

Plus d’infos sur charentelibre.com.

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Une parodie de l’émission de TF1. C’est assez croustillant et finalement pas si loin de la réalité…

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Bon, comme c’est ma journée LOPPSI, je ne résiste pas à vous faire découvrir cette petite vidéo de circonstance.

Elle a été réalisée par la Parisienne Libérée. Les paroles sont sur le blog.

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LOOPSI Sur EspaceRezo, on ne s’est pas privé de pourrir HADOPI, cette loi qui risque d’être dépassée avant même sa mise en place. Et bien figurez-vous que le gouvernement vient de remettre ça avec sa nouvelle loi sur la Sécurité intérieure.

Remettre ça parce que, comme pour HADOPI, on va se retrouver avec :
– une loi qui va réduire nos liberté individuelles d’internautes,
– une loi difficilement applicable car il existe déjà des moyens simples pour la mettre dans le vent (VPN, cryptage…).

Au fait, LOPPSI, ça signifie “Loi d’Orientation et de Programmation sur la Performance de la Sécurité Intérieure”. En gros, c’est un best-of des meilleures idées de notre gouvernement pour nous protéger. On y retrouve pêle-mêle : le couvre-feu pour les mineurs, un délit de “vente à la sauvette”, la réorganisation des forces de police et de gendarmerie… et surtout un filtrage d’Internet !

Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais rien écrit sur LOPPSI. Je ne pensais pas que le volet Internet de cette loi allait passer car on avait déjà touché le fond avec HADOPI. Et bien je me suis planté. LOPPSI a été adoptée aujourd’hui à l’Assemblée Nationale par 312 voix contre 214. Et, bien qu’il reste au Sénat de se prononcer, j’ai bien peur qu’on en prenne plein les dents une fois de plus.

Rentrons un peu dans le détail. Il y a 3 points qui posent problèmes :
– la création d’un délit d’usurpation d’identité : intéressant mais la dérive, c’est que l’on ne pourrait plus nommer précisément quelqu’un sur un site (un homme politique par exemple).
– un filtrage des sites : mis en place pour les sites pédophiles (ça c’est bien !) mais l’on du coup, tous les sites seraient censurables à souhait.
– la “captation à distance de données informatiques” : la police pourra lire vos mails, écouter vos conversations sur VoIP et entrer dans votre ordinateur, sur ordre d’un juge (or la fonction de juge d’instruction doit disparaître !).

Bref, à chaque fois, l’idée semble bonne mais laisse la porte grande ouverte à des dérives. Je ne vais pas m’étendre plus sur cette nouvelle loi qui me sort par les yeux. Vous trouverez les documents officiels sur assemblee-nationale.fr. C’était juste pour attirer votre attention quoi…

Vous trouverez des analyses plus pointues sur clubic.com, korben.info, numerama.com

Bienvenue en Chine, heu… en France.

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Hadopi Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mis une petite couche sur HADOPI, cette loi idiote et dépassée avant même d’être mise en place.

Je ne vous ai pas parlé :
– du piratage d’une typographie pour fabriquer le logo d’HADOPI,
– du plagiat de Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale et membre du gouvernement qui met en place HADOPI pour faire respecter les droits d’auteurs,
– des produits anti-HADOPI qui voient le jour comme par exemple la Wifi-Box.

Mais là, c’est tellement rigolo que je ne peux pas résister à relayer cette petite information que j’ai dégotée sur clubic.com. En effet, l’un des effets pervers d’HADOPI est l’augmentation très importante du téléchargement “illégal” en entreprise. Des experts en sécurité chez ScanSafe ont constaté une augmentation de 55% du nombre de téléchargements illicites depuis les réseaux d’entreprises.

Les salariés utilisent la connexion du boulot pour ne pas risquer de se faire couper leur accès personnel à Internet. Ils sont malins les bougres… mais c’est quand même assez risqué. Il vaut peut-être mieux se faire couper Internet que de perdre son boulot. J’aimerai bien voir la tête d’un grand patron d’entreprise lorsqu’il recevra la notification de coupure…

Mais non bien sûr, ils ne couperont pas le Net des grandes boîtes. Ce sont les petits qui ramassent en général. Du coup, ce n’est pas si bête de télécharger au boulot. Il faut juste ne pas se faire gauler ! Bon en fait, il ne faut pas télécharger du tout, c’est moins risqué.

Plus d’infos sur clubic.com.

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Mininova Maintenant que Mininova est tombé et que The Pirate Bay n’est pas au mieux (je n’y trouve plus grand chose), voici quelques alternatives pour récupérer quelques torrents (légaux bien entendu) qui vont bien.

J’ai pris le temps de les tester tous. Les résultats sont plus ou moins pertinents en fonction de ce que vous recherchez : divx, musique ou jeux. J’ai peut-être un petit faible pour BitSnoop, qui est très clair et quasiment sans publicité intrusive, et pour isoHunt, qui m’a trouvé tout ce que je cherchais.

Voici donc la liste :

Torrentzap
Fenopy
ExtraTorrent
KickassTorrents
BTjunkie
Monova
isoHunt
yourBitTorrent
ShareReactor
BitSnoop
LeakZ
SumoTorrent
plentyoftorrents.com

Il existe également quelques meta-moteurs bien pratiques qui recherchent sur plusieurs sites :

Speckly
usniff
Torrentz

Pour ceux qui ne savent pas comment utiliser des fichiers torrents, je vous renvoie sur ce petit guide pour débutants, que j’avais rédigé il y a pas mal de temps.

J’ai trouvé une bonne partie de ces liens sur torrentfreak.com. N’hésitez pas à proposer d’autres sites dans les commentaires ci-dessous…

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Mininova La nouvelle est tombée en fin de semaine, Mininova, le plus grand moteur de recherche de torrent, vient de se voir contraint de désindexer de son moteur tous les liens vers des fichiers piratés.

La plainte avait été déposée cet été par le BREIN, l’organisation néerlandaise de lutte contre le piratage. Mininova a été condamné à supprimer les fichiers illégaux ou à payer une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros (1000 euros par torrent illicite).

Je viens d’aller faire un tour sur le site et effectivement, on ne trouve plus rien avec le moteur de recherche. C’est sans doute le début de la fin pour l’un des sites les plus visités au monde (dans les 100 premiers). Courant novembre, il avait franchi la barre incroyable des dix milliards de fichiers torrent distribués aux internautes !

Évidemment, c’est loin d’être la fin du P2P. Le réseau risque d’être secoué quelques jours, le temps que d’autres serveurs compensent la perte de ce poids lourd. L’annonce est spectaculaire mais dans les faits, rien ne va réellement changer.

En ce qui concerne le réseau P2P, les nouveaux clients vont utiliser des serveurs totalement décentralisés. Le réseau donc sera de moins en moins “contrôlable“. Bonne chance messieurs pour faire supprimer, à l’avenir, des fichiers qui traîneront sur la Toile. Et je ne parle même pas des nombreuses solutions qui sont en train d’êtres mises en place pour faciliter le téléchargement illégal. Elles tournent donc autour de la décentralisation et la mise en place de cryptages performants des données qui circulent.

Je vous laisse chercher dans votre moteur de recherche préféré un digne successeur… et il y en des tas prêts à reprendre le flambeau. Qui sera le prochain champion à abattre ?

Vous pouvez aller jeter un œil sur ce qu’il reste de mininova.org.

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