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Affichage des articles marqués justice

Si vous vous êtes baladés un peu sur la Toile hier, vous avez sûrement constaté que pas mal de sites affichaient porte close. La raison de ce black out nous vient des États Unis où le gouvernement prévoit de faire voter deux lois particulièrement liberticides.

La première loi (ou plutôt groupe de lois) se nomme SOPA, pour Stop Online Piracy Act et vise à “élargir les capacités d’application du droit d’auteur et des ayants droit pour lutter contre sa violation en ligne et les contrefaçons” (Wikipedia) et la seconde porte le joli nom de PIPA, pour Protect Intellectual Property Act.

Si j’ai bien tout compris, et pour faire très simple, ces projets de lois visent à renforcer le pouvoir des “ayants doits” qui pourraient ainsi court-circuiter le système judiciaire et obligeraient les FAI à instaurer des filtres, entre autres… Ce serait un énorme recul au niveau de la liberté d’expression et des échanges culturels.

Sous couvert d’une lutte contre le piratage et le téléchargement illégal, le gouvernement américain serait en mesure de censurer n’importe quel site. Et mettrait d’énormes moyens pour surveiller le Net.

En France, on est déjà bien servi, merci ! Nous avons cette pustule d’HADOPI qui ne fonctionne pas et qui nous coûte un maximum d’argent et la LOPPSI qui permet de mettre n’importe quel site sur une liste noire, sans passer par la case justice. Pour une fois, et malheureusement, on est à la pointe ! Enfin en théorie…

Alors disons simplement :
NON : à la censure et au filtrage du Net.
OUI : à la Liberté d’expression.

Internet doit rester un espace de Liberté, d’expression et d’échanges. C’est d’ailleurs un peu, le dernier qu’il nous reste…

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Avec un poil de retard, je vais revenir sur les déclarations intempestives de Martine Aubry qui, comme chacun le sait, est candidate de la gauche aux élections présidentielles.

J’aurai pu titrer mon billet “Martine Aubry veut taxer tous les internautes pour payer le piratage” mais cette annonce est tellement pourrie que je vais juste me contenter de la commenter.

Mais revenons donc sur les propos de Martine Aubry. Elle a annoncé, lors d’une rencontre informelle avec des journalistes, que “les échanges de musique sur Internet seront dépénalisés“. En gros, il sera possible de télécharger et de diffuser des morceaux à des fins personnels (non commerciaux quoi !). Les petits pirates ne seront donc plus inquiétés.

Pour cela, cette chère Martine, taxera les internautes, tous les internautes ! Une taxe mensuelle située entre 1 et 2 euros serait sensée couvrir le manque à gagner sur la musique. Alors voici ce que j’en pense…

Tout d’abord, et bien qu’il me semble que la licence globale pourrait être une bonne solution, je ne suis pas d’accord pour que tous les internautes soient taxés. Seuls ceux qui téléchargent doivent être concernés. Nous sommes déjà obligés de payer largement des services que nous n’utilisons pas (par exemple la télévision ou le téléphone sur les abonnements ADSL), ce n’est pas la peine de nous faire casquer encore plus si nous ne consommons pas.

De plus, il existe toujours cette fichue taxe sur les supports numériques : elle n’est pas sensée justement couvrir le manque à gagner des ayants droits sur la musique ?

Finalement, la seule déclaration de la candidate Aubry qui me fait plaisir est “l’Hadopi sera abrogée”. C’est clair et tout le monde se rend bien compte que cette entité ne sert à rien et qu’elle nous coûte la peau des fesses.

Alors vous allez me dire que c’est bien beau de critiquer les idées des autres mais tu proposes quoi toi ? Alors pour une fois, je vais me mouiller.

Je propose que les internautes qui téléchargent (et qu’eux seuls) payent effectivement une licence globale raisonnable de quelques euros (prix fixe pour tout le monde) et qu’ils s’engagent à faire remonter anonymement, chaque mois par exemple, une liste de ce qu’ils ont récupérés. Ces listes permettraient de rémunérer les ayants droits correctement, en croisant les informations avec celles de la SACEM par exemple.

Personnellement, je serai près à faire cet effort pour que mon argent aille réellement dans la poche des artistes que j’aime. Les internautes feraient ainsi preuve d’un minimum de civisme et de solidarité avec les artistes.

Bon, mon idée n’est sans doute pas la panacée, mais c’est bien la seule qui me vienne à l’esprit, et avec laquelle tout le monde y trouverait son compte. Et vous, vous avez des idées sur la question ?

Plus d’informations dans l’article de numerama.com.

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Jusqu’à aujourd’hui, je restais persuadé qu’HADOPI était une farce, une mauvaise blague, une loi morte née qui ne serait jamais mise en application. Je pensais que toutes ces annonces faisaient partie d’un vaste plan pour faire peur aux vilains internautes qui téléchargent illégalement.

Un peu comme St Thomas, j’attendais de voir de mes yeux le fameux premier mail de l’HADOPI tomber dans mon entourage  IRL. Et  bien c’est fait !

Yann vient de me faire parvenir le mail qu’un ami commun vient de recevoir. Le voici :


Je vous confirme donc qu’il devient urgent d’arrêter Emule (sans VPN) et que télécharger avec des films récents du style “Camping 2” est fortement déconseillé !

Je vous rappelle que, pour éviter de vous faire bêtement attraper, il existe quelques solutions simples. Je vous avais d’ailleurs proposé deux moyens gratuits pour contourner HADOPI.

Sinon, est-ce que vous aussi vous avez reçu ce premier mail d’HADOPI ?

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J’étais déjà très fan des billets de Fabrice EPELBOIN sur readwriteweb.com et, je l’avoue sans honte, je puise souvent mon inspiration anti-HADOPI dans ses écrits.

Après avoir visionné cette vidéo, qui m’a permis d’ailleurs de mettre un visage sur son nom, je suis encore plus fan car il arrive à démonter très calmement les arguments du monsieur qui représente les vendeurs de phonographes :wink: .

En 15 minutes, vous allez tout comprendre sur les enjeux d’HADOPI : de la défense d’un modèle économique éculé à la mise en place d’un filtrage de l’Internet français. Tout y est dans les grandes lignes et ça fait toujours aussi peur

Si vous souhaitez obtenir un peu plus d’informations sur les arguments que met en avant Fabrice EPELBOIN, je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil sur readwriteweb.com. Tout y est, et en détails.

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L’Anti-Counterfeiting Trade Agreement ou ACTA pour les intimes est une proposition de “traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle, la lutte contre les produits contrefaits et les échanges illicites de fichiers sans autorisation des ayants-droit” (Wikipedia).

Autant notre petite HADOPI française peut faire sourire, autant l’ACTA fait froid dans le dos car les négociations se déroulent dans l’ombre et à un niveau International.

Je vous conseille donc vivement de jeter un œil sur cette vidéo.

Découvert sur korben.info.

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http://www.dailymotion.com/video/xf4bsn_nous-abrogerons-la-loi-hadopi-chri_news

Le député PS de la Nièvre Christian Paul a annoncé, lors de l’émission “Ça vous regarde” sur la Chaîne Parlementaire, que la gauche abrogerait la loi HADOPI si elle revenait au pouvoir en 2012.

Voici donc l’extrait de l’émission où il fait cette déclaration.

On remarque au passage la forte irritation de Franck Riester, l’ancien rapporteur de la loi HADOPI à l’Assemblée Nationale. Ce dernier est aujourd’hui membre de la Commission de Protection des Droits de l’HADOPI.

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Encore un coup de pied dans la fourmilière Hadopi.

Vendredi dernier, la justice espagnole a confirmé que Youtube n’était qu’un hébergeur et de fait, ne pouvait être responsable des 500 millions de vidéos postées sur son site.

A l’origine, la chaîne de télévision du même pays, Telecinco, avait traîné en justice le site Vidéos de Google pour atteinte aux droits d’auteurs. Un premier jugement lui avait donné raison en 2008 mais l’Appel a infirmé cette décision. C’est de la sorte, une nouvelle brèche qui s’ouvre pour Hadopi, en alimentant la jurisprudence européenne dans ce domaine.

Naturellement l’ASIC (Association des Services Internet Communautaires) a été une des premières à applaudir cette décision.

Et pour nous, il est agréable de constater que Hadopi, auquel personne ne présage un long avenir, aura une vie plus courte que prévue :) .

D’autres informations sur numera.com.

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Argent Personne n’est vraiment dupe : derrière les nombreuses propositions de filtrage d’Internet se cachent de gigantesques intérêts financiers.

On nous affirme vouloir assurer la juste rémunération des artistes, protéger les enfants, nous défendre contre les terroristes… mais finalement, un petit groupe de nantis cherchent à conserver certains monopoles pour continuer à s’enrichir.

La dernière intrusion du pognon dans le fonctionnement de notre Internet français date d’hier où le Tribunal de Grande Instance de Paris a ordonné aux fournisseurs d’accès de “mettre en œuvre ou faire mettre en œuvre, sans délai, toute mesure propres à empêcher l’accès, à partir du territoire français et/ou par leurs abonnés sur ce territoire, au contenu du service de communication en ligne” du site de paris stanjames.com (sans doute bloqué à l’heure où vous lirez ces lignes).

Selon Numerama, ce serait première fois que la Justice ordonne “le blocage d’un site Internet de paris en ligne après mise en demeure par l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL). Il s’agit de l’application d’une procédure inaugurée par la loi sur les jeux en ligne votée par le Parlement au mois d’avril“.

Cette décision de Justice est incroyable pour plusieurs raisons :
– le site en question n’était pas présent lors du jugement pour se défendre,
– il sera toujours très facile de contourner le blocage mis en place par les FAI (VPN…),
– on ne sait pas encore qui paiera les frais de blocages (assez importants apparemment),
– la juridiction accorde uniquement un délai de deux mois avant de prononcer les premières astreintes de 10.000 euros de pénalité par jour de retard (!).

Et voilà, encore une histoire de gros sous. Le site en question ne fait pas parti des sites qui reversent une part des bénéfices à l’État donc il est bloqué. Si la question financière est sans doute légitime, le problème, c’est qu’avec de tels précédents, on peut bloquer n’importe quel site : il ne plait pas au pouvoir donc il est bloqué !

Heureusement, comme pour HADOPI, la précipitation et le manque de connaissances sur le fonctionnement d’Internet vont vraisemblablement venir plomber le système que certains veulent mettre en place :
– les moyens techniques existent déjà pour contourner le filtrage,
– le financement n’est pas assuré : les FAI vont traîner les pieds,
– les règles européennes prévalent sur la loi française et j’attends avec impatience les premiers arbitrages en faveur de la liberté individuelle appliquée au Web.

Du coup, et encore une fois comme pour HADOPI, je me demande si notre gouvernement va s’y retrouver. Il récupérera sa part de bénéfices mais devra payer les frais de filtrage, les frais de justice et les pénalités s’il perd au niveau européen, les frais de présentation de ces décrets… et je ne parle même pas de l’image désastreuse de notre pays à l’étranger : le pays de la Liberté qui filtre Internet… Pour les propriétaires des sites par contre c’est bingo !

Une dernière petite remarque en passant. Je ne suis pas joueur de poker mais selon quelques sources bien informées, il semblerait que le blocage volontaire de sites aux joueurs français (par les sites eux-mêmes afin de se conformer à la nouvelle loi) soit fortement pénalisant pour ces derniers qui ne trouvent pas du tout leur compte dans l’offre “légale” : moins de joueurs, tables désertées la nuit, des gains beaucoup moins importants…

Comme d’habitude, les propriétaires des sites “légaux”, souvent assez proches des cercles du pouvoir, se remplissent les poches au détriment du joueur de base qui n’arrive plus à trouver le même plaisir de jouer…

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Emule HADOPI semble être sur le point de démarrer. Si j’ai bien tout compris, les adresses IP des vilains internautes sont déjà en train d’être collectées mais aucune sanction n’a été lancée.

C’est dans ce contexte assez flou sur la mise en place de cette commission liberticide que vient d’apparaître sur Curiosphère, le site de l’éducation en image de France 5, une petite vidéo sensée expliquer HADOPI aux enfants.

On y découvre, dans une atmosphère aussi niaise que possible, “Super Crapule“, un petit personnage masqué, édenté et boutonneux, qui est sensé représenter le mal : le vilain téléchargeur. Heureusement arrive Super Hadopi et son slip magique (si si !) pour le remettre dans le droit chemin en le menaçant de le jeter en prison (sympa !).

Comme vous êtes sans doute curieux, voici la fameuse vidéo qui me fait tout simplement gerber :

Il est à noter que, selon Éric Walter, cette vidéo n’a pas été signée de la HADOPI. Elle a sans doute été réalisée par une entreprise qui souhaite obtenir l’appel d’offres pour diffuser la “Propagande Hadopi“.

Personnellement, je trouve que cette vidéo est ridicule et dangereuse car remplie d’informations fausses. Par exemple, les ayants droits des œuvres ne peuvent pas “refourguer” les mails et adresses à l’HADOPI mais seulement les adresses IP. C’est l’HADOPI qui doit se débrouiller à contacter les FAI pour obtenir les coordonnées de l’éventuel contrevenant. C’est le genre de raccourci exagéré qui sert à faire encore plus peur.

Je n’apprécie non plus pas tellement ce bourrage de crâne fait aux enfants afin de servir la soupe aux majors de la musique. C’est moche !

Surtout que la mise en place d’HADOPI suscite toujours autant de problèmes. Les plus évidents sont (source pcinpact.com) :

– l’adresse IP n’est pas une preuve fiable,
– les sociétés privées chargées de collecter les adresses IP fonctionneraient sans contrôle judiciaire,
– la présomption d’innocence serait bafouée,
– l’accès Internet doit être considéré comme un droit fondamental,
– le coût de la mise en œuvre des sanctions serait énorme…

En conclusion, je dirai que si Super Hadopi est plus costaud que Super Crapule, j’espère bien que Super Commission Européenne lui écrasera sa petite face de premier de la classe. Au pire, on peut toujours appeler Super VPN en attendant…

D’autres infos sur numerama.com.

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Ilmars Poikans Il n’a pas d’arc ni de flèches, mais un ordinateur et il se bat pour mettre au grand jour les inégalités dans son pays. C’est beau mais il risque quand même jusqu’à 10 ans de prison

Ilmars Poikans, Neo sur la Toile, est un chercheur en intelligence artificielle de l’Université de Lettonie, à Riga. Âgé de 31 ans, il mène une vie bien tranquille jusqu’au jour où il tombe par hasard (c’est lui qui le dit) sur une faille du site du fisc letton.

Il réussit alors à accéder à des millions de données fiscales et, depuis février, il envoyait des informations croustillantes à la presse et sur Twitter. Il a notamment publié les salaires et primes indécentes de certains hauts fonctionnaires de Lettonie pendant que le reste de la population se serrait la ceinture pendant la crise.

La police vient de l’arrêter et il risque gros. Soutenu par la population qui avait déjà perdu pas mal confiance en la classe politique, Ilmars Poikans devient un véritable symbole de la lutte contre les inégalités dans son pays.

Son action a servi à quelque chose puisque, la semaine dernière, le Parlement a adopté une loi obligeant les institutions gouvernementales à publier les salaires de différentes catégories de fonctionnaires.

Via : lemonde.fr.

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