A l’occasion du vote d’HADOPI, le site bakchich.info avait réalisé une petite vidéo où ils interrogeaient certains députés sur la définition du P2P.
Cette semaine, avant le vote sur HADOPI 2, ils se sont de nouveau glissé dans les couloirs de l’Assemblée Nationale. Les réponses diffèrent selon les députés mais il semblerait que ceux qui savent de quoi l’on parle aient voté contre ! Les autres sont toujours aussi pathétiques…
Jamais je n’aurais cru que le lobby de la Culture parviendrait à faire voter ce genre de loi en France.
La France, un État de droit où même les pires criminels ont plus de droits que leurs victimes, la France devient liberticide lorsqu’on touche au porte-monnaie de quelques nantis dotés de droits d’auteurs exorbitants (jusqu’à 70 ans après le décès de l’auteur).
La solution radicale sera donc appliquée : téléchargement illégal repéré, connexion coupée !
On pourrait appliquer la même sanction dans d’autres domaines, exemples : excès de vitesse commis, véhicule détruit ; impôts fraudés, salaires supprimés ; tapages créés, dans le désert déporté… et je vais arrêter là ces propositions à solution tout aussi radicale de peur de propager des idées.
Vous avez bien compris, s’il suffit de supprimer la source d’un problème, on va finir par se demander si au fond le problème ce n’est pas d’habiter en France…
Je crois personnellement que la solution à HADOPI 2 se jouera prochainement dans les urnes car si le problème est constitué par la politique menée par nos élus, il faut suivre leur système radical et changer ces hommes. Eh oui, dans un État de droit, la solution passe toujours par les urnes.
A bon entendeur… En attendant la suite, car le film de HADOPI n’est pas fini…
Une source d’info sur lefigaro.fr.
Sur EspaceRezo, on ne fait pas de politique. Ce n’est pas notre rayon. Bon, parfois on s’insurge contre certaines décisions que nous jugeons mauvaises pour le Web et pour notre liberté de surfeurs compulsifs.
J’ai toujours en travers de la gorge cette fumisterie qu’est HADOPI et cela ne va pas s’arranger avec le vote d’HADOPI 2 hier (on y revient dans le billet de ce soir) : on reprend les mêmes et on recommence malgré les recommandations du conseil des sages. Bref, on tape un peu sur la droite.
Mais hier soir, la gauche, et plus précisément l’équipe de Mme Ségolène Royal a fait fort… très fort. Elle vient de mettre en ligne la nouvelle mouture de son site Internet “Désirs d’Avenir” et il n’y a pas à dire : il déchire grave !
Рune premi̬re page pas du tout int̩gr̩ dans le reste du site,
– des ascenseurs un peu partout,
– un fond de première page piqué à Vista,
– un lien qui affiche une bonne vieille “erreur 404”,
– une vidéo encodé à la truelle,
– une vidéo qui tourne en boucle sur la page d’accueil : bien pénible quand on navigue,
– la page d’accueil qui s’appelle “index”,
– des pages qui s’affichent lentement,
– quelques fautes d’orthographe…
Tout ceci sent bon le travail d’amateur et j’étais le premier à sourire lorsque, suivant les conseils de Korben dans son billet d’hier soir, je me suis rendu sur un article de lexpress.fr qui explique que ce site aurait coûté la modique somme de 41 860 euros !
Bon, rien de tel avant de démarrer une bonne journée que de rigoler un bon coup sur les prouesses technologiques du désormais fameux site : desirsdavenir.com.
Gaëtan est l’ancien webmaster de blogaetan.net. Il a récemment décidé de fermer son blog pour se lancer dans un nouveau site : eweeb.fr.
Il nous propose donc un espace-Web libre et gratuit qui permet à chacun de s’inscrire pour publier. Il peut être utilisé comme un Digg-like, un blog, une tribune libre, un site de bookmarking ou un annuaire. Bref, c’est un espace privilégié pour échanger avec tous ceux qui passent un peu de temps sur le Net.
Eweeb est en quelque sorte un site caméléon. En vous inscrivant vous devenez auteur et vous pouvez :
– proposer des liens,
Рpr̩senter votre site-web,
– faire du buzz sur une information,
– promouvoir un article ou un service,
– parler d’un sujet qui vous tient à cÅ“ur,
Рafficher des m̩dias (images, jeux-flash, vid̩os),
– donner libre court à votre imagination.
Il n’a pas de ligne éditoriale précise et se veut plutôt généraliste. La navigation fonctionne en utilisant les mots-clefs les plus populaires que les utilisateurs ajoutent à leurs publications.
Plus complet qu’un blog et surtout beaucoup plus interactif, j’aime beaucoup ce nouveau concept de site. N’hésitez pas à aller y jeter un coup d’Å“il.
Un petit tour sur : eweeb.fr.
Rien de mieux pour finir la semaine que de scotcher sur un petit jeu flash. Ça nettoie le cerveau et ne demande pas trop d’efforts.
La série des Bike Mania est sans doute celle que je préfère. L’objectif est simple : franchir les obstacles pour compléter le niveau. La manipulation se résume aux flèches du pavé numérique.
La durée de vie du jeu est assez importante, ce qui n’est pas à négliger pour ce type de jeu. Le choix des décors militaires est assez surprenant mais ils sont plutôt bien réussis. La musique devient vite pénible mais heureusement, on peut la couper.
Ce petit jeu peut vous permettre de lancer une LAN avec un mini concours du style : le dernier qui arrive à finir le niveau 5 sert l’apéro. Ce qui vous laissera le temps de régler, à la main, le dernier ordinateur réticent qui n’arrive toujours pas à voir le réseau. Arg ! C’est toujours moi qui me tape ça…
D’autres petits jeux gratuits et sans inscription sur espacejeux.fr.
Clodogame est un nouveau jeu en ligne gratuit. Il consiste à incarner un SDF dans les rues de Paris. Le but du jeu est d’amener son avatar à devenir riche pour qu’il finisse ses beaux jours dans le château de Versailles.
Jusque là je dirai pourquoi pas… Il y en a bien qui jouent à GTA et au niveau moralité, on a vu mieux ! Mais en regardant d’un peu plus près ce Clodogame, on s’aperçoit que les moyens pour faire évoluer son avatar son tout de même un peu limites : picoler, dresser un pitbull, mendier… Ça sent le racolage !
J’avoue que personnellement, je n’ai pas vraiment envie d’y jouer mais j’aimerais bien avoir l’avis d’habitués. J’ai tout de même l’impression que ce jeu surfe sur la vague du “bum fighting“. Ce sont des combats de clochards organisés aux Etats-Unis en échange de quelques dollars ou une bouteille d’alcool. Tout est filmé et ensuite posté sur le Net : c’est moche !
“Ce n’est en aucun cas une moquerie”, assure Jean-Baptiste Bertrand, responsable du site Clodogame. “Bien sûr, on comprend que cela puisse choquer certaines personnes, mais c’est un jeu” précise-il sur leparisien.fr.
En Allemagne, le jeu cartonne et compte déjà plus de 2 millions de joueurs. C’est le même engouement en Pologne (500 000). La version française commence à faire parler d’elle avec ses 20 000 joueurs au point de provoquer l’indignation de Benoist Apparu notre bien connu secrétaire d’État chargé du Logement et de l’Urbanisme.
Un super coup de pub pour un jeu dont il n’est pas certain qu’il fasse beaucoup sourire les plus démunis. Entre des créateurs de jeux qui surfent sur la misère humaine et des hommes politiques qui n’ont visiblement pas compris qu’il ne s’agit que d’un jeu, on se doute que le concept risque d’être repris à toutes les sauces. Je vous laisse les commentaires pour nous sortir de magnifiques concepts du même type.
Bon, et bien moi je retourne sur Counterstrike. C’est nettement plus moral finalement ! Vous pouvez aller vous faire votre propre idée sur Clodogame.
Plus d’infos sur 01net.com.
Si vous êtes un fondu d’Internet, vous avez déjà sûrement étudié la question : comment se connecter à Internet lorsque l’on est loin de chez soi ? Je vais tenter de vous indiquer les différentes solutions qui s’offrent à vous.
La solution la plus pratique est sans doute de surfer à partir de son téléphone portable. Tous les appareils récents disposent maintenant d’un navigateur et d’un moyen de connexion : 3G, Internet ou wifi. Mais, si vous avez besoin de rédiger, pour bloguer par exemple, le téléphone portable ne remplace pas un ordinateur, son clavier et son écran confortable. L’idéal est donc de connecter son ordinateur portable à Internet.
La solution la plus simple est de tomber sur un hotspot ouvert. Certains internautes qui croient aux vertus du partage laissent délibérément ouvert leur wifi. C’est rare mais cela existe. Il faut juste avoir un gros coup de chance. Parfois, il suffit également de demander la clé de cryptage du wifi à son propriétaire pour pouvoir utiliser son réseau librement. Évidemment, connaître le propriétaire facilite l’obtention de la clé.
Il existe également des hotspots publics gratuits. On les trouve dans certains lieux publics : cafés, restaurants, restaurants « rapides »… Ils sont rarement totalement libres mais il suffit de demander la clé et de profiter du réseau. Je ne vais pas m’étendre sur les hotspots publics payants que l’on trouve dans certains aéroports, restaurants, hôtels, gares…
Pour les passionnés qui possèdent une fortune personnelle, l’utilisation d’une clé USB 3G peut convenir. La solution s’avère le plus souvent très onéreuse. Les vitesses de connexion ne sont pas formidables et la couverture n’est pas totale sur notre territoire.
Pour les bricoleurs qui aiment être autonomes, il est également parfois possible de brancher son téléphone portable sur son ordinateur et de s’en servir comme d’un modem. Je vous expliquerai prochainement comment procéder avec un téléphone sous Android. La solution est très pratique mais pas du tout reconnue par les opérateurs téléphoniques qui peuvent vous facturer très cher cette utilisation. Il semblerait que cette pratique soit tolérée lorsqu’il n’y a pas d’abus mais attention : prudence ! Pour l’instant, je n’ai pas eu de mauvaises surprises sur ma facture mais je n’ai utilisé cette technique que deux ou trois fois.
La solution vraiment pratique est l’utilisation de hotspots privés ouverts. En effet, les fournisseurs d’accès SFR (avec Fon) et Free (depuis le mois de mai), proposent une évolution de leur Box. Celles-ci offrent un accès wifi ouvert et totalement séparé du réseau personnel du propriétaire de la Box. Cette solution est vraiment pratique mais nécessite d’avoir un abonnement chez le fournisseur correspondant. Les hotspots privés sont vraiment répandus dans les villes. Voici par exemple un lien vers la carte des hotspots du Neuf et de Fon. Cette possibilité n’existe pas si vous êtes clients chez Orange ou Bouygues.
Évidement, l’idéal serait que tout le monde laisse une partie de son réseau ouvert et accessible aux internautes itinérants. Ce serait chouette et communautaire. Mais la loi française est implacable. Sachez qu’actuellement, c’est le propriétaire du réseau qui est responsable et non pas l’utilisateur. C’est un peu couillon et cela n’incite pas les gens à ouvrir leur wifi. Un jour peut-être…
Un grand merci à Alain qui me prête ses identifiants et grâce auquel je me connecte actuellement pour rédiger ce billet.
Voici une petite sélection de fonds d’écran rafraîchissants et gratuits et consacrés aux bateaux.
Sur le site pcastuces.com, vous trouverez plus de 150 photos plus belles les unes que les autres. Elles agrémenteront joliment le fond de l’écran de votre ordinateur. Comme d’habitude, il n’y a pas de messages publicitaires dessus. Une bonne occasion pour changer l’arrière plan du bureau.
Des fonds d’écran de saison avec de jolis bateaux dessus sur pcastuces.com.
Les deux réseaux sociaux les plus populaires que sont Twitter et Facebook ont subi hier une attaque informatique. Facebook a connu de forts ralentissements tandis que Twitter a carrément dû suspendre son activité pendant trois bonnes heures.
Selon les dernières informations que j’ai pu glaner sur le Net, il semblerait que l’attaque soit politique et pourrait avoir un lien avec le conflit entre la Russie et la Géorgie. L’objectif aurait été de faire taire momentanément le bloggueur Cyxymu, qui milite pour la cause géorgienne. Ce dernier utilise principalement Twitter et Facebook pour s’exprimer.
Les serveurs ont subi des attaques de type “DDoS“, ou “déni de service”, qui consistent à saturer un site de demandes de connexions. Plusieurs méthodes existent pour asphyxier les serveurs : en coordonnant plusieurs centaines de hackers qui vont agir ensemble ou, plus couramment, en utilisant un réseau d’ordinateurs “zombies” infectés par un virus de type “ver” et contrôlés à distance.
Dans le cas d’hier, l’hypothèse avancée serait également une attaque par JoeJobbing qui consiste à envoyer un maximum de spams contenant les liens des sites à attaquer. Tous les internautes qui cliquent sur ces liens envoient une demande de connexion aux serveurs d’accès qui finissent par être surchargés.
On peut tout de même se poser quelques questions sur le bien-fondé de ce dernier type d’attaque. Est-il véritablement pertinent d’envoyer un maximum de spams contenant les liens vers les sites que l’on veut faire taire ? Cela ressemble plutôt à un super coup de publicité pour un bloggeur qui n’était pas réellement très connu. En tout cas, je ne le connaissais pas…
Notre cher gouvernement, lancé au grand galop sur ses réformes, particulièrement celle censée protéger les droits d’auteurs, a déjà sélectionné l’entreprise chargée de détecter les vilains pirates.
Il s’agira d’Extelia, filiale de La Poste, qui aura à charge de relever les IP, puis de se faire dévoiler l’identité de ladite IP et pour finir d’envoyer le fameux courriel d’avertissement.
Le problème, c’est que si l’on n’ouvre pas ce courriel (que l’on aurait pris pour du spam ou pour toute autre raison), l’internaute n’est jamais avisé officiellement. D’où partira donc la procédure censée aboutir à la rupture de sa connexion ?
En voulant économiser l’envoi de véritables courriers en recommandé, les citoyens vont encore faire les frais d’une procédure boiteuse mis en place en toute hâte au détriment des droits les plus élémentaires. Le comble, c’est que le site de La Poste propose l’envoi en ligne de courrier en recommandé avec accusé de réception. Tout ça pour en arriver au tribunal à dire au Juge que sa connexion a sûrement été piratée et que l’internaute n’est pas responsable du téléchargement illégal reproché.
Espérons que, comme la fois dernière, le conseil des sages saura y mettre l’ordre qui convient !
Source d’information sur silicon.fr.
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