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Astuces, utilitaires, tutoriels, jeux, vidéos… que du bon pour apprendre et se divertir !

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Aujourd’hui, c’est le lundi de Pâques et il ne fait pas beau. Il va falloir occuper les enfants en attendant que le temps soit plus clément. Je vous propose donc 3 logiciels gratuits qui vont faire le bonheur des plus petits.

Ces programmes sont connus (et reconnus) et j’en ai d’ailleurs déjà présenté certains. N’hésitez pas à les installer sur votre machine, ils vous dépanneront sûrement. Bien entendu, il ne faut pas laisser les petits trop longtemps sur l’ordinateur. C’est comme pour toute chose, c’est l’excès qui pervertit l’outil…

Tout d’abord, je vous conseille Tux Paint qui est un excellent outil de dessin. Les enfants peuvent donner libre court à leur créativité. L’interface est ludique et vraiment bien fichue. N’oubliez pas de télécharger la collection de “tampons” qui va avec et qui permet d’ajouter de nombreuses images au programme. A récupérer sur tuxpaint.org.

Ensuite, vous pouvez télécharger Gcompris. C’est un ensemble de plus de 120 jeux éducatifs gratuits qui propose de nombreuses activités pédagogiques et ludiques. Franchement, c’est excellent et votre enfant trouvera des jeux adaptés à son âge (de 2 à 10 ans d’après les créateurs). A récupérer sur gcompris.net. Notez que le programme est bridé pour les utilisateurs de Windows mais se débloque avec un code (essayez avec des “0” et des “1” :wink: ).

Enfin, je vous propose Childsplay qui est également un logiciel éducatif qui propose des activités variées aux enfants. Il y a peu de jeux mais certains, comme ceux où il faut reconnaître des sons, feront le bonheur des plus petits. A récupérer sur childsplay.sourceforge.net.

Personnellement, je viens de mettre à jour ces logiciels car je me suis rendu compte qu’ils évoluaient en permanence et s’amélioraient au fil des versions.

Si vous connaissez d’autres logiciels gratuits, un peu pédagogiques et orientés vers les enfants, n’hésitez pas à les proposer dans les commentaires ci-dessous. Les parents vous remercieront !

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L’élection présidentielle française devrait prendre un nouveau visage aujourd’hui avec l’annonce par François Hollande des grandes lignes de son programme.

Selon le Nouvel Observateur, le candidat socialiste devrait faire des propositions sur la  gestion des droits d’auteurs. Il pourrait proposer la dépénalisation des échanges entre particuliers, moyennant une contribution des internautes et des fournisseurs d’accès…

Ces annonces seraient un grand pas vers une éventuelle légalisation du P2P pour des échanges non commerciaux.

Pour simplifier, les internautes payeraient quelques euros de plus par mois (pas plus de 5 euros ?) et les fournisseurs d’accès, opérateurs et fabricants seraient un peu plus taxés. En échange de quoi, les utilisateurs pourraient s’échanger librement des œuvres et le gouvernement s’engagerait à développer l’offre commerciale.

Ces propositions suscitent de nombreuses interrogations comme par  exemple, la manière dont seront réparties les sommes récupérées par ces taxes. Il va falloir des outils statistiques particulièrement précis.

Bien que je sois un peu sceptique avec toutes les annonces des candidats pendant les campagnes, je retiens surtout la volonté de mettre fin à l’HADOPI, qui ne sert à rien et qui coûte excessivement cher au contribuable français.

On en saura donc sans doute un peu plus dans le courant la journée. De toute façon, le modèle économique actuel ne fonctionne pas, à moins de placer un policier derrière chaque internaute. Alors pourquoi pas une licence globale à la française ?

Plus d’infos sur tempsreel.nouvelobs.com.

Edité le 28/02/2012 : finalement non, François Hollande ne se prononcerait pas en faveur d’une licence globale (Numerama). Un pas en avant pour deux pas en arrière… Droite ou gauche : même combat !

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En fouillant un peu dans les plugins de WordPress, je suis tombé sur une extension qui utilise la base de d’images du site Clker.com. J’en ai donc profité pour aller faire un tour sur le site en question.

Et j’y ai découvert une quantité impressionnante d’images totalement gratuites et libres de droit.

Le plus pratique est d’utiliser le moteur de recherche (en anglais) pour trouver les images qui vous intéressent. Elles sont regroupées en deux catégories distinctes : les cliparts vectoriels (c’est à dire que l’on peut les redimensionner sans perte de qualité) et les photos (3 tailles sont proposées).

Le site contient vraiment beaucoup d’images et est constamment alimenté par des internautes volontaires. Il fait, dès à présents, partie de mes favoris.

Le plein d’images gratuites sur clker.com.

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GuitarTuner est un accordeur électronique de guitare en ligne. C’est une applet Java qui fonctionne comme un accordeur réel. Elle est libre et gratuite.

Malgré son aspect un peu vieillot, ce petit programme cumule les qualités. Il est fiable et très simple d’utilisation.

Il suffit de jouer devant un microphone branché sur votre ordinateur ou d’utiliser celui qui est généralement intégré sur les portables. Le réglage de l’instrument se fait en fonction des données affichées sur le vu-mètre classique à aiguille.

N’oubliez pas d’accepter l’installation de l’applet sur votre machine. Il est également possible de récupérer les fichiers et d’installer l’application sur votre propre site Internet. Le logiciel est libre, sous licence GNU/GPL. Le projet est hébergé sur SourceForge.

Accordez votre guitare sur openstudio.fr.

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La Fondation Blender à qui l’on doit Elephants Dream, réalisé en 2005, et Big Buck Bunny, 2008, propose son dernier court métrage en images de synthèse.

L’histoire raconte le parcours d’une jeune fille qui part à la recherche d’un dragon.

Les images sont réellement d’une très grande qualité et l’on reste facilement scotché sur les pas de la jeune héroïne.

Il a fallu une année aux 11 graphistes et aux 3 développeurs pour réaliser cette vidéo. Ils ont utilisé exclusivement des logiciels libres comme Blender, bien entendu,  mais aussi GIMP, Inkscape, MyPaint… Même leurs machines sentaient bon le Libre et étaient équipées de distributions Linux.

Vous trouverez plus d’infos et d’autres formats de distribution sur sintel.org.

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Flash vs HTML 5 Flash est une technologie qui appartient à Adobe et qui permet, par exemple de lire des vidéos ou des jeux sur le Web. Aujourd’hui, cette technologie est partout : on l’utilise quand on va sur Youtube, quand on joue a des jeux en ligne, les publicités animées présentent un peu partout sur Internet sont en Flash…

Mais depuis quelques années, une alternative commence à émerger : le HTML 5. Concrètement, qu’est-ce que c’est?

C’est l’évolution du langage informatique qui sert a écrire des pages web : le HTML. Ce langage est énormément utilisé sur le Web. Cette nouvelle version permet maintenant de gérer le son et la vidéo.

L’HTML 5 est un format libre contrairement au Flash. Aucun logiciel payant n’est donc nécessaire. Pour coder en flash, il faut utiliser le logiciel d’Adobe qui coûte 836 euros. Au contraire, le simple bloc-notes de Windows permet de coder du HTML. Ce format est également universel. Il fonctionne sur tous les systèmes d’exploitation, contrairement à Flash qui a de sérieux problèmes de compatibilités, notamment avec Linux.

Mais Flash a encore un avenir certain devant lui, car il paraît plus puissant pour faire tourner certaines applications. De plus, le HTML 5 est loin d’être implanté de partout. Par exemple, la dernière version d’Internet Explorer ne le supporte toujours pas !

Personnellement, je crois beaucoup en ce format, car il convient mieux à la vision que je me fais du Web : libre et ouvert. Payer 800 € pour développer des animations me semble inconcevable, surtout dans un monde où Internet devient de plus en plus incontournable.

Au passage, voici chromeexperiments.com, un site qui propose une pléthore de jeux, d’animations et d’éditeurs d’images développés uniquement en HTML 5 et en Javascript. L’objectif est de montrer au grand public que HTML 5 sera capable de remplacer Flash à long terme. Toutefois, certaines réalisations ne tourneront que si vous êtes sous Chrome, le navigateur le plus adapté au HTML 5 à ce jour.

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TOR Ce petit billet a pour simple but d’expliquer aux non spécialistes ce qu’est le système TOR.

Mais avant de rentrer dans les détails, revenons sur une généralité : lorsque l’on surfe sur Internet de manière classique, tout ce que l’on fait est repérable. Alors que l’on se sentirait plutôt invisible devant son écran d’ordinateur, chacun de nos pas sur la Toile est scruté, analysé et fiché.

Tout d’abord, c’est notre fournisseur d’accès qui conserve les traces de nos connexions. Certains sites ou services nous fichent également pour connaître nos habitudes à des fins publicitaires (le grand champion est Google). Les gouvernements nous surveillent : renseignements généraux sur certains thèmes sensibles, HADOPI pour repérer les méchants pirates… Et je ne parle pas de certains individus peu scrupuleux qui peuvent s’infiltrer dans votre machine à l’aide de virus.

Bref, nous ne sommes pas des anonymes sur Internet, loin de là, et l’adresse IP de votre ordinateur, sorte de petite carte d’identité numérique, permet de vous repérer à chaque instant.

C’est justement pour rendre invisible cette adresse IP, que le système TOR a été mis en place. C’est un réseau mondial collaboratif grâce auquel un internaute peut surfer anonymement. Il est décentralisé et les serveurs qu’il utilise sont le plus souvent mis en place par des indépendants, soucieux du respect de la vie privée.

Maintenant, voyons comment le système TOR fonctionne. Lorsque vous vous connectez à un site, votre ordinateur communique directement avec le site en question. Chaque partie connaît l’autre. Avec TOR, cet échange de données transite par plusieurs relais (trois en général), si bien que le destinataire, qui ne connaît que l’identité du dernier relais, ne peut pas savoir qui est l’expéditeur initial.

De plus, le chiffrement et le routage des données se fait par “oignon” (TOR signifie “The Onion Router”) en trois couches. Le message de l’utilisateur est chiffré une première fois pour le premier relais, une seconde fois pour le second relais et une troisième fois pour le dernier relais. A chaque étape, une couche de “l’oignon” est enlevée indiquant l’adresse du relais suivant.

TOR

Image Wikipedia

Chaque sous-trajet est donc segmenté. Le destinataire ne connaît pas l’expéditeur, ni les deux premiers relais. Il est possible de multiplier les intermédiaires pour plus de sécurité mais l’on perd alors progressivement en réactivité car la connexion avec le destinataire est d’autant plus lente.

Le réseau TOR permet donc de préserver un certain anonymat sur Internet. Il n’est pas une assurance tous risques car les relais sont indépendants et ne garantissent pas une totale confidentialité des messages même si les risques sont faibles.

TOR fonctionne avec quasiment tous les navigateurs et clients de messagerie. Il est très utilisé dans certains pays qui n’ont pas accès à l’intégralité d’Internet et dans lesquels les gouvernements appliquent une censure sur l’information.

Il peut également être utilisé pour masquer une utilisation illégale comme le téléchargement de fichiers. Le système fonctionne parfaitement mais l’échange de données est nettement moins rapide à cause des intermédiaires présents entre la source et le client.

TOR est à la fois un logiciel libre et un réseau ouvert. Il est à découvrir sur torproject.org.

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Framapack Tout le monde connaît (ou doit absolument connaître) Framasoft, le site qui référence pas loin de 1500 logiciels libres. C’est un site incontournable pour récupérer des programmes gratuits qui sont souvent meilleurs que leurs pendants payants.

Framasoft vient de mettre une nouvelle application qui est, elle aussi, libre : Framapack. Elle permet d’installer automatiquement sur un ordinateur sous Windows, toute une série de logiciels libres que vous avez préalablement choisie.

La démarche est très simple :
– vous vous rendez sur framapack.org,
– vous sélectionnez les logiciels qui vous intéressent,
– vous téléchargez l’installeur Framapack en cliquant sur la flèche verte.

Le fichier récupéré portera le nom de “framapack.exe” et contiendra toutes les informations nécessaires pour aller chercher automatiquement les logiciels (connexion Internet nécessaire) et pour les installer tout seul sur votre ordinateur. Vous vous retrouverez avec les dernières versions stables et une installation par défaut de chaque logiciel choisi. Bien entendu, aucun virus, ni aucun spyware seront placés dans votre machine.

Framapack s’avère vraiment pratique lorsque vous vous retrouvez devant un ordinateur “vide” ou qui ne vous appartient pas. En un clic, vous installez tout ce qu’il vous faut pour travailler. Les administrateurs de réseaux seront également heureux de découvrir cet outil.

Pour l’instant, tous les logiciels présents sur Framasoft ne sont pas encore disponibles sur Framapack. Vous y trouverez quand même quelques cadors comme : OpenOffice, PDFCreator, AbiWord, Tux Paint, GIMP, Inkscape, Blender, Firefox, Thunderbird, VLC, Audacity, Songbird, CDex, InfraRecorder, 7-Zip, ClamWin… pour ne citer qu’eux.

A découvrir sur Framapack.

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Gcompris GCompris est un logiciel éducatif gratuit qui propose des activités variées aux enfants de 2 à 10 ans. C’est un logiciel libre, c’est à dire que tout le monde peut l’adapter à ses besoins ou essayer de l’améliorer.

La configuration minimale nécessaire pour l’installer est très modeste : Pentium 2 166Mhz et 48 Méga de RAM. Aucune carte 3D n’est requise.

De nombreuses rubriques sont présentes :
découverte de l’ordinateur : clavier, souris, utilisation de la souris…
mathématiques : révision des tables, dénombrement, tables à double entrée, symétrie…
sciences : électricité, écluse, cycle de l’eau, sous-marin…
géographie : placer les pays sur une carte.
jeux : casses têtes, échecs, memory…
lecture : exercice d’entraînement.
autres : lecture de l’heure, peintures célèbres sous forme de puzzle, dessin vectoriel, création de dessin animé.

En tout, ce sont plus de 100 activités qui sont proposées dans ce logiciel. GCompris a été développé pour GNU/Linux. Il est souvent directement packagé dans les distributions sinon, allez faire un tour sur cette page.

Il existe une version Windows de GCompris mais celle-ci est limitée dans le nombre des activités proposées afin d’encourager l’utilisation de GNU/Linux. Il est cependant possible de débloquer toutes les activités en achetant un code d’activation. Vous aiderez alors, financièrement, GCompris à continuer de développer leur projet.

Personnellement, je vous conseille d’utiliser un “CD Vif“. C’est un CDROM qui contient le logiciel ainsi qu’un système d’exploitation complet (Knoppix ou Kaella), ce qui le rend entièrement autonome. Il suffit de télécharger le CDROM puis de démarrer votre ordinateur avec celui-ci dedans. Il sera lancé et exécuté par votre PC. Aucune donnée ne viendra polluer le système d’exploitation installé sur votre machine. Aucune excuse pour ne pas essayer !

Vous trouverez des informations très complètes dans le manuel utilisateur. Pour le télécharger, rendez-vous sur cette page.

Plus d’informations sur le site officiel : gcompris.net.

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Ereader Après vous avoir présenté ABU, la Bibliothèque Universelle, je vous propose une astuce pour créer des eBooks lisibles avec le logiciel eReader fourni gratuitement par la société Fictionwise. Le logiciel eReader (ex Palm Reader) existe pour les appareils de type Palm, Pocket PC, Windows Mobile smartphone, Symbian PC et Mac. Les linuxiens devront passer par une passerelle Java. Désolé pour eux…

L’astuce consiste à transformer un document au format “.doc“, en un fichier “.pdb“, un format bien connu des utilisateurs de Palm. Il faut dire qu’eReader a été conçu pour fonctionner sous Palm à l’origine. Bien sûr, il existe des sharewares pour faire ce travail mais, dans l’esprit du web et du tout gratuit – car quoiqu’en pensent certains, Internet n’a jamais été le prolongement d’une zone commerciale – ce petit travail personnel a le mérite de ne rien coûter !

Possédant personnellement un PdaPhone c’est à dire un PDA qui fait téléphone (ne pas confondre avec un smartphone), voici la technique testée et approuvée par mes soins pour y parvenir. Outre les logiciels courants que tout le monde possède, vous aurez besoin du logiciel de conversion fourni gracieusement par eReader, DropBook et du freeware RTF2PML.

Nous pouvons commencer :
– récupérer sur le site ABU l’œuvre que vous voulez convertir
– éditez-le avec un traitement de texte (Wordpad par exemple) et enregistrez-le au format “Rtf”
– à l’aide de RTF2PML, convertissez le fichier “Rtf” au format “Pml”
– utilisez DropBook, pour convertir le fichier “Pml” au format “Pdb”

Vous obtenez au final un fichier compressé pesant deux fois moins que le fichier original. Placez votre eBook dans le dossier Palm/Books que vous aurez pris soins de créer si ces dossiers n’existaient pas. Vous pouvez maintenant déguster votre eBook avec eReader. Bonne lecture !

Afin de vous épargner ce travail, vous pouvez trouver des eBooks libres et gratuits sur litteratureaemporter.free.fr et sur ebooksgratuits.com.

Billet envoyé par email et proposé par JClaude.

Edité le 09/02/2009 : l’auteur du programme “rtf2pml.exe” a eu la gentillesse de nous apporter quelques précisions que vous pourrez découvrir dans les commentaires qui suivent ce billets.

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