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Le terme diaspora désigne la dispersion d’une communauté ethnique ou d’un peuple à travers le monde (définition Wikipedia). C’est également le nom d’un logiciel très prometteur qui serait une sorte d’alternative à Facebook, si cela est encore possible…

Imaginé par des étudiants en infor­ma­tique de l’université de New York, Diaspora devrait fournir le même service que Facebook, c’est à dire, la possibilité d’échanger des données (messages, photos, liens…)  mais dans un respect total de la vie privée de ses utilisateurs.

Pour cela, Diaspora utiliserait une système entièrement décentralisé, contrairement à Facebook qui centralise actuellement toutes les données des utilisateurs sur leurs serveurs. Concrètement, une fois installé sur une machine, Diaspora pourra se connecter directement à l’ordinateur de votre “ami”, sans passer par un intermédiaire. Le réseau se tissera donc entre les machines des utilisateurs, comme une sorte de P2P sans serveur.

Pour éviter d’éventuels abus, le logiciel sera open source et tout donc tout le monde pourra regarder comment fonctionne le service. Un système de plugins devrait être mis en place pour permettre d’étendre les pos­si­bi­li­tés du programme.

Maintenant la question qui fâche : “et les concepteurs, ils gagnent quoi avec un logiciel gratuit ?”. En fait, ils proposeront une installation “clé en main” pour ceux qui ne veulent justement pas mettre les mains dans le cambouis. Cela fonctionnera par exemple comme avec WordPress. Si vous voulez un joli blog, soit vous récupérez  les fichiers d’installation de WordPress (qui sont gratuits) et vous effectuez seul l’installation et les réglages, soit vous payez les pros qui ont conçu le logiciel pour le faire.

Bref, pour les fanas d’amis virtuels, Diaspora peut être une sorte de Graal, la solution ultime et sécurisée pour remplacer MSN, Facebook, Twiter… Le logiciel devrait voir le jour assez rapidement car son code source est déjà bien avancé.

Les utilisateurs seront-ils au rendez-vous ? Fera-t-il de l’ombre à Facebook ? Sera-t-il directement acheté par Google ?

N’hésitez pas à poser ces questions à vos vrais amis, dans de vrais bistros, avec de vraies bières… et des cacahouètes !

Vous trouverez des informations sur le projet Diaspora sur joindiaspora.com.

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Un débat devant Paul Amar entre Jérémie Zimmermann de la quadrature du Net et Franck Riester député et rapporteur devant l’Assemblée de la loi HADOPI supposée lutter contre le téléchargement des œuvres.

Après un résumé instructif de la situation, on plonge dans un débat passionné. D’un côté un individu sans argument à la solde des majors de la musique et de l’autre un jeune homme intelligent et charismatique, qui s’engage pour la liberté et le partage universel de la culture

Comme vous le voyez, je reste discret sur mes opinions pour ne pas influencer votre jugement :) .

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Emule J’avais promis de vous tenir au courant de la mise en place d’HADOPI et il semble que des serveurs pièges aient été installés depuis quelques jours. Mais pas de panique, ce ne sont que des tests car HADOPI n’est pas encore applicable.

Pour ceux qui n’ont pas trop suivi cette actualité, c’est la société nantaise “Trident Media Guard” (TMG) qui a été choisie par les “ayants droit” pour procéder à la collecte des adresses IP sur les réseaux P2P. Il semblerait qu’elle ait mis en ligne 6 serveurs pour traquer les vilains pirates. Il s’agirait des serveurs ayant les adresses IP 85.159.236.252 à 85.159.236.254, puis 85.159.232.81 à 85.159.232.83.

Les spécialistes d’Emule ont également mis en évidence une liste des fichiers qui seraient recherchés par des “sondes eDonkey”. Ce sont de faux clients eMule qui récoltent les adresses des utilisateurs qui partagent des fichiers illégaux. Ces quatre sondes seraient dans le range 193.107.240.0/22 (les IP sur lesquelles les sondes tournent sont 193.107.240.1 à 4).

La liste, ou une partie de cette liste, se trouve par ici. Les fichiers recherchés sont variés : de la musique en tout genre (Michael Jackson, Daft Punk, Dalida, Depeche Mode, Diam’s, les Black Eyed Peas…) et quelques séries à la mode comme Heroes et Inglourious Basterds. La liste n’est pas très fournie pour l’instant et ne doit servir qu’à réaliser des tests.

Bien entendu, il est fortement déconseillé de se connecter à l’un des 6 serveurs cités plus haut. Les spécialistes préconisent de n’utiliser que les serveurs figurant sur la liste “peerates.net“. Je rajouterai personnellement que, pour limiter les risques, il ne faut pas hésiter à déconnecter le protocole “eD2K” et à ne laisser tourner que le client Kademlia (“Kad“). Utilisez seulement le réseau eD2K pour effectuer vos recherches de fichiers.

Enfin, si vous n’avez plus confiance en votre mulet, je vous rappelle qu’il existe déjà des alternatives pour contourner HADOPI. C’est dire si cette loi est ridicule

A lire sur forum.emule-project.net.

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Emule Et pan, dans les dents. Ça commence bien pour HADOPI.

Par le décret n° 2010-236 du 5 mars 2010, HADOPI possède maintenant son fichier. Il listera : la date et l’heure de l’infraction, l’adresse IP utilisée, le protocole P2P employé, le pseudonyme de l’internaute, le nom réel du fichier téléchargé et le nom de votre fournisseur d’accès.

HADOPI se met donc en place et n’attend plus, pour devenir pleinement fonctionnel, que la finalisation du logiciel sensé sécuriser votre ligne. Le fameux programme espion qui doit vous permettre de vous disculper si vous êtes inquiété à tort. Celui qu’il faudra contourner pour être tranquille quoi !

Si vous êtes un vilain pirate, il vous reste donc encore quelques jours (mois ?) avant de couper votre Mule !

Mais revenons au titre de mon billet. La loi HADOPI a été mise en place pour faire peur aux internautes qui téléchargent illégalement. Bien que dépassée sur le plan technique, elle mise sur son effet d’annonce, un peu comme les radars sur la route. On devrait donc voir une baisse significative du nombre de téléchargements depuis sa promulgation.

Or une étude réalisée en décembre par l’Université de Rennes montre qu’au contraire, le nombre de pirates a augmenté de 3 %. Ces derniers délaissent le P2P et s’orientent vers des pratiques indétectables par HADOPI : l’utilisation de VPN, le streaming, le téléchargement sur serveur distant, les newsgroups…

Au lieu de freiner les pirates, HADOPI a eu deux effets pervers :
– une jolie publicité au téléchargement illégal (pour ceux qui hésitaient encore),
– et la remise au goût du jour du téléchargement direct (en plus, ça va plus vite !).

Grâce à HADOPI, les données circuleront plus rapidement, seront encore plus cryptées et donc deviendront quasiment indétectables. Tout le contraire de ce qui était prévu par nos décideurs. Le pire, c’est qu’il va falloir payer tout ça.

Là je dis : bravo !

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Une parodie de l’émission de TF1. C’est assez croustillant et finalement pas si loin de la réalité…

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Bon, comme c’est ma journée LOPPSI, je ne résiste pas à vous faire découvrir cette petite vidéo de circonstance.

Elle a été réalisée par la Parisienne Libérée. Les paroles sont sur le blog.

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LOOPSI Sur EspaceRezo, on ne s’est pas privé de pourrir HADOPI, cette loi qui risque d’être dépassée avant même sa mise en place. Et bien figurez-vous que le gouvernement vient de remettre ça avec sa nouvelle loi sur la Sécurité intérieure.

Remettre ça parce que, comme pour HADOPI, on va se retrouver avec :
– une loi qui va réduire nos liberté individuelles d’internautes,
– une loi difficilement applicable car il existe déjà des moyens simples pour la mettre dans le vent (VPN, cryptage…).

Au fait, LOPPSI, ça signifie “Loi d’Orientation et de Programmation sur la Performance de la Sécurité Intérieure”. En gros, c’est un best-of des meilleures idées de notre gouvernement pour nous protéger. On y retrouve pêle-mêle : le couvre-feu pour les mineurs, un délit de “vente à la sauvette”, la réorganisation des forces de police et de gendarmerie… et surtout un filtrage d’Internet !

Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais rien écrit sur LOPPSI. Je ne pensais pas que le volet Internet de cette loi allait passer car on avait déjà touché le fond avec HADOPI. Et bien je me suis planté. LOPPSI a été adoptée aujourd’hui à l’Assemblée Nationale par 312 voix contre 214. Et, bien qu’il reste au Sénat de se prononcer, j’ai bien peur qu’on en prenne plein les dents une fois de plus.

Rentrons un peu dans le détail. Il y a 3 points qui posent problèmes :
– la création d’un délit d’usurpation d’identité : intéressant mais la dérive, c’est que l’on ne pourrait plus nommer précisément quelqu’un sur un site (un homme politique par exemple).
– un filtrage des sites : mis en place pour les sites pédophiles (ça c’est bien !) mais l’on du coup, tous les sites seraient censurables à souhait.
– la “captation à distance de données informatiques” : la police pourra lire vos mails, écouter vos conversations sur VoIP et entrer dans votre ordinateur, sur ordre d’un juge (or la fonction de juge d’instruction doit disparaître !).

Bref, à chaque fois, l’idée semble bonne mais laisse la porte grande ouverte à des dérives. Je ne vais pas m’étendre plus sur cette nouvelle loi qui me sort par les yeux. Vous trouverez les documents officiels sur assemblee-nationale.fr. C’était juste pour attirer votre attention quoi…

Vous trouverez des analyses plus pointues sur clubic.com, korben.info, numerama.com

Bienvenue en Chine, heu… en France.

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Hadopi Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mis une petite couche sur HADOPI, cette loi idiote et dépassée avant même d’être mise en place.

Je ne vous ai pas parlé :
– du piratage d’une typographie pour fabriquer le logo d’HADOPI,
– du plagiat de Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale et membre du gouvernement qui met en place HADOPI pour faire respecter les droits d’auteurs,
– des produits anti-HADOPI qui voient le jour comme par exemple la Wifi-Box.

Mais là, c’est tellement rigolo que je ne peux pas résister à relayer cette petite information que j’ai dégotée sur clubic.com. En effet, l’un des effets pervers d’HADOPI est l’augmentation très importante du téléchargement “illégal” en entreprise. Des experts en sécurité chez ScanSafe ont constaté une augmentation de 55% du nombre de téléchargements illicites depuis les réseaux d’entreprises.

Les salariés utilisent la connexion du boulot pour ne pas risquer de se faire couper leur accès personnel à Internet. Ils sont malins les bougres… mais c’est quand même assez risqué. Il vaut peut-être mieux se faire couper Internet que de perdre son boulot. J’aimerai bien voir la tête d’un grand patron d’entreprise lorsqu’il recevra la notification de coupure…

Mais non bien sûr, ils ne couperont pas le Net des grandes boîtes. Ce sont les petits qui ramassent en général. Du coup, ce n’est pas si bête de télécharger au boulot. Il faut juste ne pas se faire gauler ! Bon en fait, il ne faut pas télécharger du tout, c’est moins risqué.

Plus d’infos sur clubic.com.

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emule.jpg Loin de moi l’idée de fanfaronner avec le nouveau terme Perseus mais je viens tout juste de le découvrir et évidemment, je meurs d’envie de partager cette information.

Qu’est-ce que Perseus ?

Il s’agit d’une nouvelle technologie de protection des données mise au point par l’Ecole Supérieure d’Informatique Electronique Automatique (ESIEA). Au départ, seule était visée la sécurité des données confidentielles de l’internaute mais il est très vite apparu que ce système permet d’échanger des fichiers au nez et à la barbe des chiens d’Hadopi. Hé, hé ! direz-vous ?

Ce n’est pas tout ! Firefox, notre navigateur préféré, est déjà compatible avec cette technologie grâce, bien sûr, aux fameux modules d’extension qui ont fait la réputation du renard de feu.

Pour enfoncer un peu plus le clou, cette technique ne peut être cassée que par des supers calculateurs dont la puissance n’est réservée qu’aux affaires les plus sérieuses. Le principe actif de Perseus est composé d’un codage qui change à chaque communication entre deux internautes. Ce codage est en plus couvert par du bruit (parasites) qui interdit toute détection extérieure.

Pour conclure, le bouquet final en quelque sorte, Eric Filiol, le directeur de cette splendide école, tout en expliquant que ce procédé ne fonctionne pas pour les réseaux peer-to-peer (Emule par exemple…) mais seulement pour les adresses http, nous laisse comprendre qu’il n’y aura même pas besoin d’installer un logiciel de type mule à mule.

Alors, maintenant, avez-vous saisi la signification du système Perseus ? ;-)

Plus d’info sur nouvelobs.com.

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P2P Faites ce que je dis, pas ce que je fais… ou quand la réalité rattrape l’utopique HADOPI.

L’histoire se passe au sein-même de nos institutions. Le service audiovisuel de l’Elysée copie pirate en 400 exemplaires une émission TV mettant en scène notre Président de la République. Il s’agit d’un documentaire intitulé “À visage découvert” et diffusé cet été sur France 5. Ce reportage devait être remarquable puisqu’il a été décidé de distribuer gratuitement ces exemplaires aux personnes présentes à la 17e Conférence des ambassadeurs qui s’est déroulée fin août. Les vilains !

Mais ce n’est pas tout ! Comme si cet acte de piraterie ne suffisait pas, le service audiovisuel s’est attribué les droits d’auteurs en apposant sur les jaquettes leur seul nom. Faux et usage de faux !

Incroyable ! Alors qu’on menace de couper les connexions Internet des gens qui ne feraient qu’utiliser Emule pour regarder un film qu’ils ne pourront jamais se payer au cinéma, nos dirigeants (qui ont les moyens) font la même chose et en plus, ils piratent même le copyright !

Arrêtons là la boutade et rions de ce que nos dirigeants se rendent un peu compte que dupliquer un film est tellement facile et naturel que personne n’y voit du mal (sauf la Sacem bien sûr…). D’ailleurs et pour la petite histoire, Galaxie Presse, le détenteur des droits, ne dépose pas plainte.

Voilà donc l’une des premières leçons à tirer de l’absurdité de la loi HADOPI, en espérant que cette loi ne soit jamais appliquée, ne serait-ce que pour se sauver du ridicule !

Une source d’information sur generation-nt.com.

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