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LOOPSI Sur EspaceRezo, on ne s’est pas privé de pourrir HADOPI, cette loi qui risque d’être dépassée avant même sa mise en place. Et bien figurez-vous que le gouvernement vient de remettre ça avec sa nouvelle loi sur la Sécurité intérieure.

Remettre ça parce que, comme pour HADOPI, on va se retrouver avec :
– une loi qui va réduire nos liberté individuelles d’internautes,
– une loi difficilement applicable car il existe déjà des moyens simples pour la mettre dans le vent (VPN, cryptage…).

Au fait, LOPPSI, ça signifie “Loi d’Orientation et de Programmation sur la Performance de la Sécurité Intérieure”. En gros, c’est un best-of des meilleures idées de notre gouvernement pour nous protéger. On y retrouve pêle-mêle : le couvre-feu pour les mineurs, un délit de “vente à la sauvette”, la réorganisation des forces de police et de gendarmerie… et surtout un filtrage d’Internet !

Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais rien écrit sur LOPPSI. Je ne pensais pas que le volet Internet de cette loi allait passer car on avait déjà touché le fond avec HADOPI. Et bien je me suis planté. LOPPSI a été adoptée aujourd’hui à l’Assemblée Nationale par 312 voix contre 214. Et, bien qu’il reste au Sénat de se prononcer, j’ai bien peur qu’on en prenne plein les dents une fois de plus.

Rentrons un peu dans le détail. Il y a 3 points qui posent problèmes :
– la création d’un délit d’usurpation d’identité : intéressant mais la dérive, c’est que l’on ne pourrait plus nommer précisément quelqu’un sur un site (un homme politique par exemple).
– un filtrage des sites : mis en place pour les sites pédophiles (ça c’est bien !) mais l’on du coup, tous les sites seraient censurables à souhait.
– la “captation à distance de données informatiques” : la police pourra lire vos mails, écouter vos conversations sur VoIP et entrer dans votre ordinateur, sur ordre d’un juge (or la fonction de juge d’instruction doit disparaître !).

Bref, à chaque fois, l’idée semble bonne mais laisse la porte grande ouverte à des dérives. Je ne vais pas m’étendre plus sur cette nouvelle loi qui me sort par les yeux. Vous trouverez les documents officiels sur assemblee-nationale.fr. C’était juste pour attirer votre attention quoi…

Vous trouverez des analyses plus pointues sur clubic.com, korben.info, numerama.com

Bienvenue en Chine, heu… en France.

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Hadopi Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mis une petite couche sur HADOPI, cette loi idiote et dépassée avant même d’être mise en place.

Je ne vous ai pas parlé :
– du piratage d’une typographie pour fabriquer le logo d’HADOPI,
– du plagiat de Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale et membre du gouvernement qui met en place HADOPI pour faire respecter les droits d’auteurs,
– des produits anti-HADOPI qui voient le jour comme par exemple la Wifi-Box.

Mais là, c’est tellement rigolo que je ne peux pas résister à relayer cette petite information que j’ai dégotée sur clubic.com. En effet, l’un des effets pervers d’HADOPI est l’augmentation très importante du téléchargement “illégal” en entreprise. Des experts en sécurité chez ScanSafe ont constaté une augmentation de 55% du nombre de téléchargements illicites depuis les réseaux d’entreprises.

Les salariés utilisent la connexion du boulot pour ne pas risquer de se faire couper leur accès personnel à Internet. Ils sont malins les bougres… mais c’est quand même assez risqué. Il vaut peut-être mieux se faire couper Internet que de perdre son boulot. J’aimerai bien voir la tête d’un grand patron d’entreprise lorsqu’il recevra la notification de coupure…

Mais non bien sûr, ils ne couperont pas le Net des grandes boîtes. Ce sont les petits qui ramassent en général. Du coup, ce n’est pas si bête de télécharger au boulot. Il faut juste ne pas se faire gauler ! Bon en fait, il ne faut pas télécharger du tout, c’est moins risqué.

Plus d’infos sur clubic.com.

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Mininova La nouvelle est tombée en fin de semaine, Mininova, le plus grand moteur de recherche de torrent, vient de se voir contraint de désindexer de son moteur tous les liens vers des fichiers piratés.

La plainte avait été déposée cet été par le BREIN, l’organisation néerlandaise de lutte contre le piratage. Mininova a été condamné à supprimer les fichiers illégaux ou à payer une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros (1000 euros par torrent illicite).

Je viens d’aller faire un tour sur le site et effectivement, on ne trouve plus rien avec le moteur de recherche. C’est sans doute le début de la fin pour l’un des sites les plus visités au monde (dans les 100 premiers). Courant novembre, il avait franchi la barre incroyable des dix milliards de fichiers torrent distribués aux internautes !

Évidemment, c’est loin d’être la fin du P2P. Le réseau risque d’être secoué quelques jours, le temps que d’autres serveurs compensent la perte de ce poids lourd. L’annonce est spectaculaire mais dans les faits, rien ne va réellement changer.

En ce qui concerne le réseau P2P, les nouveaux clients vont utiliser des serveurs totalement décentralisés. Le réseau donc sera de moins en moins “contrôlable“. Bonne chance messieurs pour faire supprimer, à l’avenir, des fichiers qui traîneront sur la Toile. Et je ne parle même pas des nombreuses solutions qui sont en train d’êtres mises en place pour faciliter le téléchargement illégal. Elles tournent donc autour de la décentralisation et la mise en place de cryptages performants des données qui circulent.

Je vous laisse chercher dans votre moteur de recherche préféré un digne successeur… et il y en des tas prêts à reprendre le flambeau. Qui sera le prochain champion à abattre ?

Vous pouvez aller jeter un œil sur ce qu’il reste de mininova.org.

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emule.jpg Loin de moi l’idée de fanfaronner avec le nouveau terme Perseus mais je viens tout juste de le découvrir et évidemment, je meurs d’envie de partager cette information.

Qu’est-ce que Perseus ?

Il s’agit d’une nouvelle technologie de protection des données mise au point par l’Ecole Supérieure d’Informatique Electronique Automatique (ESIEA). Au départ, seule était visée la sécurité des données confidentielles de l’internaute mais il est très vite apparu que ce système permet d’échanger des fichiers au nez et à la barbe des chiens d’Hadopi. Hé, hé ! direz-vous ?

Ce n’est pas tout ! Firefox, notre navigateur préféré, est déjà compatible avec cette technologie grâce, bien sûr, aux fameux modules d’extension qui ont fait la réputation du renard de feu.

Pour enfoncer un peu plus le clou, cette technique ne peut être cassée que par des supers calculateurs dont la puissance n’est réservée qu’aux affaires les plus sérieuses. Le principe actif de Perseus est composé d’un codage qui change à chaque communication entre deux internautes. Ce codage est en plus couvert par du bruit (parasites) qui interdit toute détection extérieure.

Pour conclure, le bouquet final en quelque sorte, Eric Filiol, le directeur de cette splendide école, tout en expliquant que ce procédé ne fonctionne pas pour les réseaux peer-to-peer (Emule par exemple…) mais seulement pour les adresses http, nous laisse comprendre qu’il n’y aura même pas besoin d’installer un logiciel de type mule à mule.

Alors, maintenant, avez-vous saisi la signification du système Perseus ? ;-)

Plus d’info sur nouvelobs.com.

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P2P Faites ce que je dis, pas ce que je fais… ou quand la réalité rattrape l’utopique HADOPI.

L’histoire se passe au sein-même de nos institutions. Le service audiovisuel de l’Elysée copie pirate en 400 exemplaires une émission TV mettant en scène notre Président de la République. Il s’agit d’un documentaire intitulé “À visage découvert” et diffusé cet été sur France 5. Ce reportage devait être remarquable puisqu’il a été décidé de distribuer gratuitement ces exemplaires aux personnes présentes à la 17e Conférence des ambassadeurs qui s’est déroulée fin août. Les vilains !

Mais ce n’est pas tout ! Comme si cet acte de piraterie ne suffisait pas, le service audiovisuel s’est attribué les droits d’auteurs en apposant sur les jaquettes leur seul nom. Faux et usage de faux !

Incroyable ! Alors qu’on menace de couper les connexions Internet des gens qui ne feraient qu’utiliser Emule pour regarder un film qu’ils ne pourront jamais se payer au cinéma, nos dirigeants (qui ont les moyens) font la même chose et en plus, ils piratent même le copyright !

Arrêtons là la boutade et rions de ce que nos dirigeants se rendent un peu compte que dupliquer un film est tellement facile et naturel que personne n’y voit du mal (sauf la Sacem bien sûr…). D’ailleurs et pour la petite histoire, Galaxie Presse, le détenteur des droits, ne dépose pas plainte.

Voilà donc l’une des premières leçons à tirer de l’absurdité de la loi HADOPI, en espérant que cette loi ne soit jamais appliquée, ne serait-ce que pour se sauver du ridicule !

Une source d’information sur generation-nt.com.

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A l’occasion du vote d’HADOPI, le site bakchich.info avait réalisé une petite vidéo où ils interrogeaient certains députés sur la définition du P2P.

Cette semaine, avant le vote sur HADOPI 2, ils se sont de nouveau glissé dans les couloirs de l’Assemblée Nationale. Les réponses diffèrent selon les députés mais il semblerait que ceux qui savent de quoi l’on parle aient voté contre ! Les autres sont toujours aussi pathétiques

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Emule Jamais je n’aurais cru que le lobby de la Culture parviendrait à faire voter ce genre de loi en France.

La France, un État de droit où même les pires criminels ont plus de droits que leurs victimes, la France devient liberticide lorsqu’on touche au porte-monnaie de quelques nantis dotés de droits d’auteurs exorbitants (jusqu’à 70 ans après le décès de l’auteur).

La solution radicale sera donc appliquée : téléchargement illégal repéré, connexion coupée !

On pourrait appliquer la même sanction dans d’autres domaines, exemples : excès de vitesse commis, véhicule détruit ; impôts fraudés, salaires supprimés ; tapages créés, dans le désert déporté… et je vais arrêter là ces propositions à solution tout aussi radicale de peur de propager des idées.

Vous avez bien compris, s’il suffit de supprimer la source d’un problème, on va finir par se demander si au fond le problème ce n’est pas d’habiter en France

Je crois personnellement que la solution à HADOPI 2 se jouera prochainement dans les urnes car si le problème est constitué par la politique menée par nos élus, il faut suivre leur système radical et changer ces hommes. Eh oui, dans un État de droit, la solution passe toujours par les urnes.

A bon entendeur… En attendant la suite, car le film de HADOPI n’est pas fini…

Une source d’info sur lefigaro.fr.

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Emule Notre cher gouvernement, lancé au grand galop sur ses réformes, particulièrement celle censée protéger les droits d’auteurs, a déjà sélectionné l’entreprise chargée de détecter les vilains pirates.

Il s’agira d’Extelia, filiale de La Poste, qui aura à charge de relever les IP, puis de se faire dévoiler l’identité de ladite IP et pour finir d’envoyer le fameux courriel d’avertissement.

Le problème, c’est que si l’on n’ouvre pas ce courriel (que l’on aurait pris pour du spam ou pour toute autre raison), l’internaute n’est jamais avisé officiellement. D’où partira donc la procédure censée aboutir à la rupture de sa connexion ?

En voulant économiser l’envoi de véritables courriers en recommandé, les citoyens vont encore faire les frais d’une procédure boiteuse mis en place en toute hâte au détriment des droits les plus élémentaires. Le comble, c’est que le site de La Poste propose l’envoi en ligne de courrier en recommandé avec accusé de réception. Tout ça pour en arriver au tribunal à dire au Juge que sa connexion a sûrement été piratée et que l’internaute n’est pas responsable du téléchargement illégal reproché.

Espérons que, comme la fois dernière, le conseil des sages saura y mettre l’ordre qui convient !

Source d’information sur silicon.fr.

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Emule Partout dans les médias du Net, nous lisons et nous apprenons que le dossier HADOPI, de plus en plus brûlant pour la crédibilité de nos dirigeants, vient de passer aux mains de la Justice avec sa nouvelle patronne, Mme MAM (Michèle Alliot-Marie).

Bien évidemment, le système de l’ordonnance pénale, dont je vous avais parlé, fait la Une du projet à mettre en place le plus rapidement possible. En effet, l’urgence capitale de cette loi occulte d’autres projets bien moins importants comme la crise financière et les milliers de chômeurs en plus qu’elle engendre chaque mois. Bref ! HADOPI doit passer coûte que coûte.

Ce qui m’étonne dans la retransmission de cette information, c’est le caractère alarmiste de cette solution et le spectre de 1 000 coupures de connexion par jour envisagées pour les internautes.

Quitte à être le seul à tenir ce langage, je tiens à rappeler à tous les citoyens français (eh oui ! nous sommes les seuls concernés) que nous sommes encore en République dans un Etat de DROIT. Cette ordonnance pénale qui n’est pas un jugement mais une transaction avec le Procureur de la République pour éviter de passer au tribunal, peut être refusée. Tout internaute “ordonné” peut demander à passer devant le juge pour défendre sa cause et prouver sa bonne foi, le cas échéant. HADOPI 2 reste en l’état un épouvantail à moineaux. Seuls les gens facilement influençables marcheront dans cette combine.

Évidemment, contester une ordonnance pénale ne fera qu’alourdir les tâches des tribunaux, 1 000 connexions à couper par jour = 1 000 dossiers à juger par jour… Va y avoir du pain sur la planche…

Un exemple d’information alarmiste chez pcinpact.com.

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Emule Voici deux faits divers informatiques d’importance qui vont mener de l’eau au moulin de Mme Albanel…

L’un se passe au Québec et concerne un jeune pirate, mineur au moment des faits, qui, à l’aide d’un ver informatique, était parvenu à prendre le contrôle d’une cinquantaine d’ordinateurs, pour la plupart situés en Asie. Il serait accusé d’avoir occasionné un préjudice de 5 millions de dollars. Wahoo ! Je n’aurais jamais cru que 50 ordinateurs pouvaient causer autant de dégâts !

Le délinquant a été sanctionné par la peine la plus lourde prévue pour ce genre d’infraction et ma foi, on ne peut qu’approuver ce genre de sanction ! S’introduire dans un ordinateur privé est pour moi similaire à une violation de domicile et comme chacun sait, l’intimité c’est sacré !

Le second cas est plus proche de notre jolie loi Hadopi. Il sanctionne une méchante personne accusée au final d’avoir piraté pas moins de… 24 mp3. Oui vous lisez bien : vingt-quatre mp3. Le tribunal du Minesota a condamné cette maman célibataire à verser à la puissante RIAA (Recording Industry Association of America) près de 2 000 000 de dollars. Oui vous lisez toujours bien : deux millions de dollars ! Qui aurait cru que pirater un MP3 entraînerait un manque à gagner aussi important ?

Dopée par ces deux lamentables exemples sur la disproportion des sanctions infligées, Mme Albanel va-t-elle poursuivre sa croisade de la même manière contre les pirates français ?

Seul l’avenir, qui devient inquiétant pour le développement d’Internet, nous le dira.

Les deux affaires en question sur 01net.com et sur canoe.com.

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